Quelques semaines après la transaction qui a envoyé Pascal Siakam aux Pacers de l’Indiana, Pascal Siakam est de retour à Toronto pour y affronter son ancienne équipe.
Il n’y a pas si longtemps de cela, le numéro 43 était le visage des Raptors de Toronto. Encore plus, Siakam espérait lui-même finir sa carrière dans la Ville Reine. Toutefois, étant ce qu’elle est, la business de la NBA a fait en sorte que le Camerounais devait performer sous de nouveaux cieux, au profit d’un meilleur futur pour les Raptors.
Voici une synthèse de sa discussion avec les médias locaux :
Pascal Siakam a admis trouver cela étrange de mettre les pieds à Toronto en tant qu’adversaire de l’équipe canadienne. Il avoue pourtant être conscient qu’il « porte un nouvel uniforme. » Quoi qu’il en soit, il s’est dit heureux de pouvoir être là où il a « forgé de bons souvenirs. »
Cela fait presqu’un mois (18 janvier) que Pascal Siakam porte le gilet des Pacers de l’Indiana, avec qui il moyenne des statistiques semblables à celles qu’il connaissait à Toronto. Avec 21 PTS et 7 REB par match, Spicy P offre une contribution offensive quasi-identique en Indiana, sans avoir à être la première option de Rick Carlisle. Les Pacers occupent à cette heure la sixième place dans l’Est. L’équipe se retrouve en bonne position pour se tailler une place aux séries éliminatoires, au grand plaisir du nouvel arrivé.
« Jusqu’à présent, je n’ai rien à dire sur l’Indiana, c’est franchement bien. Et j’ai bien hâte de poursuivre ma progression avec l’équipe, avec qui nous avons l’opportunité d’accomplir quelque chose de spécial. Je suis quelqu’un qui aime être dans sa zone de confort, mais je dois admettre qu’un changement peut faire du bien. »
Pascal Siakam
Il était également question du nouveau visage de la franchise des Raptors, Scottie Barnes, qui a fait les manchettes cette semaine, et non pas pour les bonnes raisons. Après avoir subi une dégelée face aux Spurs de San Antonio, Barnes s’est empressé de quitter le parquet et de retourner au vestiaire avant même que les arbitres aient une chance de signaler la fin des hostilités. Barnes a par ailleurs admis son tort, que c’était « une erreur de [sa] part. »
Dans son entretien de mercredi matin, Pascal Siakam a dit avoir discuté avec Scottie de la pression qui venait avec le fait d’être le visage d’une organisation :
« Il y aura beaucoup de hauts et de bas. Il va devoir faire face à l’adversité, mais c’est ce qui le fera grandir. Du moment qu’il est là où il a besoin d’être mentalement, il n’aura aucun problème. Il suffit d’être prêt. Il faut aller de l’avant, faire les bonnes choses. Il est dans une bonne situation et il va s’en sortir. »
Pascal Siakam
Finalement, l’ancien All-Star admet ne pas avoir de rancune auprès de Masai Ujiri, président des Raptors. Lorsque l’échange a été officialisé, Ujiri avait rencontré les journalistes. Dans une drôle de tournure, il avait avoué ne pas avoir été le plus transparent lors des négociations. « Je ne regarde pas en arrière. J’ai toujours voulu être ici, et prêt à terminer ma carrière ici. […] Je ne leur souhaite que du bon. Personnellement, je veux juste pouvoir continuer mon périple, » disait Siakam à ce sujet.
Somme toute, Pascal Siakam a mentionné être très excité à l’idée d’affronter son ancienne équipe. Rick Carlisle et les Pacers devront faire sans les services de Myles Turner et de Bennedict Mathurin. Le coup de départ se fera ce soir, jour de Saint-Valentin, à 19h30.
