L’arrière des Lakers de Los Angeles Patrick Beverley a écopé d’une suspension de trois joutes, imposée par la NBA, en raison de son geste violent à l’endroit de Deandre Ayton lors de la récente défaite de son club aux mains des Suns de Phoenix, mardi dernier.
La Ligue a déclaré via son communiqué de presse que la décision était « basée en partie sur l’historique de Beverley et ses actes antisportifs ». En carrière, le joueur des Lakers a été suspendu ou mis à l’amende à huit reprises; son statut de récidiviste justifierait donc la longueur de cette dernière punition.
Dans le cadre du revers des Lakers en sol étranger, Pat Bev avait poussé Ayton avec force par derrière, le faisant tomber au sol. Visiblement émotif, Beverley ne semblait pas avoir apprécié que le pivot des Suns se tienne debout au-dessus de son coéquipier Austin Reaves – couché par terre à la suite d’un contre à son endroit.
Il ne s’agit pas d’une première occasion de la sorte où Beverley s’en prend à un adversaire en le poussant dans le dos. Le guard au tempérament provocateur avait d’ailleurs commis un tel geste à l’endroit du collègue d’Ayton, Chris Paul, en 2021.
À la suite de l’incident de mardi, le 22 novembre dernier, les arbitres attitrés au match ont promptement invité Patrick Beverley à quitter la rencontre, à l’aide d’une faute technique de niveau 2, tandis qu’il ne restait que 3:55 au cadran du dernier quart-temps. En 29 minutes de jeu, Beverley n’avait alors récolté que 10 rebonds et 2 passes décisives au fil de la soirée, pour 0 point marqué.
À travers 14 apparitions cette saison (tous des départs) et 27 minutes par match, Pat Bev maintient en moyenne 4.1 PTS, 2.9 AST et 3.9 REB, le tout sur d’horribles rendements de 27% au tir et de 24% du centre-ville. Son taux d’efficacité global est littéralement le pire du circuit pour quiconque disputant plus de 15 minutes par match.
La suspension du vétéran de 34 ans débutera dès le 25 novembre lorsque le Lakeshow rendra visite aux Spurs de San Antonio pour une paire d’affrontements en deux soirs.
Beverley avait ce message à partager sur son compte Twitter :
