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Rencontrez Darko Rajaković, prochain entraîneur-chef des Raptors

Crédit : Getty Images

En résumé

L'ajout de de Darko Rajaković à titre de pilote des Raptors sera officialisé demain.

Tel rapporté en fin de semaine par Adrian Wojnarowski d’ESPN, les Raptors de Toronto ont déniché leur prochain entraîneur en chef afin de succéder à Nick Nurse – et il ne s’agit pas d’un candidat qui était initialement sur le radar. Le coach serbe Darko Rajaković est dans le processus de finaliser son entente avec l’unique franchise canadienne de la NBA et nous croyions qu’une petite présentation du principal intéressé serait de mise.

Oui, Rajaković a opéré à titre d’adjoint chez les Grizzlies de Memphis de 2020 à 2023, mais il a également porté ce chapeau derrière les bancs du Thunder d’Oklahoma City à travers cinq ans, puis des Suns de Phoenix pendant un an.

Non pas un inconnu des circuits NBA, Darko Rajaković, 44 ans, est aussi familier avec celui de la G League, occupant le poste d’entraîneur-chef des 66ers de Tulsa (devenus le Blue d’Oklahoma City) pour deux ans à titre de premier entraîneur de l’histoire de la G League né à l’extérieur de l’Amérique du Nord.

Maintenant, il est en voie de devenir seulement le deuxième entraîneur-chef européen à remplir cette fonction dans la NBA, après Igor Kokoškov. Tout comme c’était alors le cas pour son homologue, Rajaković est reconnu pour ses talents dans le développement de joueurs – ce qui pourrait donner une idée de la direction qu’emprunteront les Raps

Entre 2012 et 2014, inclusivement, le Serbe a mené les 66ers vers une troisième place de division et une cinquième place de division à l’occasion de ses deux saisons à la barre de l’équipe, pour une fiche de 51-49 en exactement 100 matchs. Ensuite, des succès de deux victoires et trois défaites en séries éliminatoires.

S’il est donc imprégné du basketball nord-américain depuis plus d’une décennie, Rajaković a cependant travaillé de l’autre côté de l’Atlantique pour la majorité de sa carrière professionnelle. Dès le jeune âge de 16 ans, dans sa ville natale de Čačak en Serbie, Darko voit croître sa passion pour le basketball jusqu’à tenter sa chance comme entraîneur du club junior de Borac Čačak qui évolue au sein de la Ligue Adriatique (ABA) et la Ligue de Basketball de Serbie (KLS).

Rajaković prend ensuite son envol vers de nouveaux cieux, après trois ans à Čačak, pour entraîner la formation junior du programme de KK Crvena Zvezda à Belgrade et soulevant deux trophées de champions du circuit jeunesse de Serbie, puis éventuellement au-delà de son pays mère.

Question d’aiguiser ses outils d’entraîneur, Darko Rajaković s’est également rendu jusqu’en Espagne pour mener le personnel d’entraîneurs d’Espacio Torrelodones (devenu Baloncesto Torrelodones) au fil de trois ans (2009-2012). Ce passage au sein des circuits professionnels espagnols a vu Rajaković permettre à son club d’être promu de la Primera Division de Baloncesto (cinquième meilleure ligue au pays) vers la quatrième meilleure d’Espagne, la Liga EBA, après un titre dès sa première année en poste.

Pendant ce temps, Rajaković a d’ailleurs effectué plusieurs voyages vers les États-Unis afin d’apprendre sous Lute Olsen, ancien entraîneur-chef des Wildcats de l’Université d’Arizona, et le légendaire Mike Krzyzewski des Blue Devils de Duke. Il a participé à des entraînements et rencontres chez les deux programmes universitaires masculins.

De 2004 à 2011, le prochain coach des Raptors s’est aussi démarqué comme consultant au dépistage pour les Spurs de San Antonio, en plus d’être assistant pour leur formation de Summer League. C’était potentiellement cette job qui lui a ensuite permis d’être considéré pour la fonction d’entraîneur-chef des 66ers.

Le 18 juillet 2019, l’équipe nationale masculine sénior de Serbie a embauché Darko Rajaković comme assistant à Aleksandar Đorđević : les Serbes ont terminé au cinquième rang du classement de la Coupe du monde de 2019.

Nikola Jokic était alors membre de cette édition de la formation nationale. Joe Vardon de The Athletic a questionné le double-MVP au sujet de Rajaković et de son embauche imminente au Canada.

« Je crois qu’il y a beaucoup de respect pour lui et son travail. Je crois que [l’embauche] est méritée. Il a traversé beaucoup. Je crois qu’il le mérite. Je crois qu’il fera un excellent travail là-bas (à Toronto). »

Nikola Jokic sur Darko Rajaković, via The Athletic

L’organisation des Raptors mettra sur pieds une conférence d’introduction mardi le 13 juin, à 13h00, en compagnie de Rajaković, Masai Ujiri, Bobby Webster et autres. Au menu seront possiblement des questions au sujet de la direction immédiate du club, avec Fred VanVleet, Jakob Poeltl, Gary Trent Jr, Dalano Banton et Will Barton tous potentiellement joueurs autonomes cet été.

Les principes offensifs que compte apporter le nouveau coach de l’équipe sur la table pour remédier aux problèmes de ce côté du ballon devront eux aussi être mentionnés, en plus des détails de la philosophie d’entraîneur de Rajaković. L’ajout d’adjoints derrière le banc sera également sur la liste de tâches immédiates des hommes qui seront au podium demain.

Si le tout s’agit d’abord d’une surprise aux yeux des partisans qui étaient pourtant présentés à un bassin d’entraîneurs-chefs disponibles peut-être plus grand que jamais, à la fin de la saison, Ujiri n’en est pas à sa première décision non conventionnelle – et sûrement pas la dernière.

Certaines d’entre elles ont porté leurs fruits; d’autres moins. Reste à voir dans quel panier cette dernière décision tombera, mais le risque est certainement là.


Les Raptors ont été la dernière concession de l’Association à remplir leur position vacante d’entraîneur-chef, mais des signatures d’entraîneurs ont toujours lieu, au niveau des adjoints. Les Celtics de Boston ont fait de Charles Lee leur assistant-entraîneur numéro 1, d’après les informations d’Adrian Wojnarowski.

Il a précédemment occupé le poste d’entraîneur-chef associé chez les Bucks de Milwaukee, entre autres responsabilités, puis aurait été finaliste dans les recherches d’entraîneurs des Raptors et des Pistons.

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Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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