Lorsque Rudy Gobert a été échangé aux Timberwolves du Minnesota en juillet dernier, ça a été l’une des grosses nouvelles de la saison morte. Le triple Joueur défensif de l’année quittait le Jazz de l’Utah en retour de neuf éléments – cinq joueurs et quatre choix, un prix qui l’obligeait à performer.
Mais jusqu’à maintenant, un peu plus de deux mois après le lancement de la saison régulière 2022-2023, on ne peut pas exactement dire qu’il contribue à ce que les Wolves remportent davantage de matchs.
La formation basée à Minneapolis, qui compte également sur le centre étoile Karl-Anthony Towns et le premier choix de 2020 Anthony Edwards, occupe présentement le 11e rang au classement dans la conférence de l’Ouest. À sa fiche, 16 victoires contre 19 défaites.
Il va sans dire que ce bilan n’a rien pour faire sourire l’état-major de la concession du Minnesota. Ce dernier a tout de même envoyé Malik Beasley, Patrick Beverley, Leandro Bolmaro, Walker Kessler et Jarred Vanderbilt et quatre sélections de premier tour en sens inverse.
L’objectif initial était d’améliorer ses chances d’aller chercher un titre de la NBA avec l’ajout du grand défenseur français. Mais lorsqu’on compare, on voit bien que les Wolves ont atteint les séries avec un dossier de 46-36 en 2021-2022. Ça ne semble pas parti dans cette direction cette saison.
Visiblement frustré des commentaires qui circulent à son propos comme quoi son arrivée constitue une mauvaise transaction, Gobert a donc voulu dire au New York Times que le « le partisan moyen » le comprenait mal.
« Le partisan moyen ne comprend peut-être pas ce que je vaux, mais les DG dans la ligue oui. »
– Rudy Gobert
En 30 parties cette saison, le centre de 30 ans affiche un rendement de 13.8 PTS, 12.0 REB et 1.3 BLK, sa saison la moins productive depuis 2017-2018. Rappelons qu’il a mérité le championnat des rebondeurs l’an dernier, avec une moyenne de 14.7 par soirée de travail.
Et visiblement, comme nous l’avons vu plus haut, sa présence sur le terrain n’aide pas son club à remporter des matchs de basket.
Quand on pense que son but n’était nul autre que de « gagner un championnat » en arrivant à son nouveau domicile, on peut facilement trouver que son retour à la réalité est plutôt brutal.