Le Heat de Miami fait aujourd’hui l’acquisition d’un guard aux talents de marqueur éprouvé en se procurant les services de Terry Rozier via une transaction qui renvoit Kyle Lowry et un choix de premier tour en 2027 (avec protection pour la loterie) en direction des Hornets de Charlotte.
Shams Charania de The Athletic a d’abord rapporté la nouvelle ce matin, le 23 janvier, laquelle voit Miami améliorer sa rotation d’arrières à moindres coûts. Rozier connaît sans doute sa meilleure campagne individuelle en carrière cette année.
À titre de note, le choix de première ronde qu’offrent les dirigeants du Heat à ceux des Hornets demeure à Miami s’il devait tomber dans la loterie en 2027. Si tel est le cas, il se transforme en choix de premier tour pour 2028, sans protection.
D’après les informations d’Adrian Wojnarowski d’ESPN, Charlotte n’aurait pas l’intention d’immédiatement racheter le contrat de Lowry, vétéran de 37 ans. Le directeur général Mitch Kupchak et son état-major auraient plutôt comme objectif de l’échanger avant la date butoir du 8 février prochain. Certaines équipes prétendantes pourraient faire de l’œil au point guard sur le marché des transactions.
Woj soutient également que les Hornets n’avaient pas terminé d’être actifs au sein de ce marché et qu’ils viseraient d’ailleurs à renflouer leurs coffres de choix au repêchage. Il ne serait pas cpmplètement fou de croire que seuls LaMelo Ball et Brandon Miller seront intouchables à Charlotte, lors de cette imminente frénésie de la date limite des transactions.
Terry Rozier, 29 ans, vit acutellement la deuxième année de son contrat de quatre ans et 96 M$, incluant 25 M$ garantis en 2024-2025 et près de 27 M$ qui lui sont aussi garantis en 2025-2026. De son côté, Kyle Lowry termine la troisième et dernière campagne de son contrat de 85 M$ sur trois saisons, son salaire représentant environ 30 M$ cette année. Il pourrait devenir joueur autonome cet été.
Certes, les attentes sont que K-Low pourrait être racheté par l’organisation des Hornets, puis qu’il serait donc en mesure de signer une nouvelle entente ailleurs – probablement pour le minimum –, ce qui rend certains partisans des Raptors bien excités face à cette idée. Cependant, il faut considérer ici que la nouvelle Convention collective de la NBA stipule que les franchises payant la taxe de luxe ne peuvent pas l’acquérir de cette façon, étant donné que Lowry reçoit un salaire supérieur à l’exception de mi-niveau.
Cette nouvelle pénalité qui vise à restreindre les formations au-dessus du plafond de la taxe de luxe ne devrait toutefois pas les empêcher de transiger pour l’ancien Raptor, si ces dernières peuvent se le permettre financièrement. Cette liste de clubs qui pourraient donc démontrer un intérêt envers Lowry d’ici au 8 février inclut les Suns, Bucks, Celtics et Nuggets, entre autres.
Ce qui est presque une certitude, c’est que le G.R.O.A.T. ne sera pas membre des Hornets en date du 9 février.
Malgré tout, une réunion à Toronto avec le joueur le plus important de l’histoire de la concession ferait certainement plaisir à sa base partisane, mais cela reste à voir.
Tout feu tout flamme en 23-24, Scary Terry est quant à lui une belle prise pour Pat Riley et cie., en retour d’un vétéran qui ne contribuait plus au même rythme et un choix de première ronde sous protection. Rozier enregistre en moyenne cette saison 23.2 PTS, 6.6 AST et 3.8 tirs à 3-points par match sur un taux d’efficacité True Shooting de 57.4%.
Ces statistiques sont toutes des sommets personnels en carrière. Au fil de ses huit ans d’expérience, Terry convertit en moyenne 37% de tous ses tirs du centre-ville sur presque six essais par match, soit un atout qui viendra grandement aider l’attaque d’Erik Spoelstra, 16e du circuit pour les 3-points réussis par rencontre.
Et beaucoup de ses tirs de longue distance sont contestés, en fin de cadran de tir ou hauts en difficulté, comme vous pourrez le constater dans la vidéo au bas de l’article.
Si certains vous diront que ces stats sont le produit de calories vides chez une équipe qui n’a remporté que 10 matchs en 41 sorties, il faut néanmoins considérer que le petit combo guard de 6 pi 1 po n’a pas froid aux yeux en situations clutch, qu’il peut manier le ballon et créer des opportunités en attaque, puis qu’il a de l’expérience en séries éliminatoires sous la bannière des Celtics – mais surtout, qu’il est bien plus jeune, prodcutif et athlétique que son homologue, surnommé affectueusement KLOE.
En Caroline du Nord, Rozier a également laissé un impact qui n’est pas près de s’effacer, s’insérant parmi le top 10 de l’histoire du club aux chapitres des points totaux, passes décisives totales, interceptions totales, tirs à 3-points totaux, matchs à 30 points et matchs à 40 points, après n’avoir passé que quatre saisons et demi là-bas.