Top 25 joueurs de la NBA selon AlleyOop360

25 – Pascal Siakam

On ne sait généralement pas à quoi s’attendre de Spicy P lorsqu’arrive un nouveau calendrier, mais une amélioration tout de même constante a pu être recensée à plusieurs moments de sa carrière – pas seulement à l’occasion de 2018-2019 où il s’est mérité le trophée de Joueur le plus amélioré (en plus d’un certain Larry O’Brien).

Cette constante progression, quoiqu’avec un relief parfois montagneux, a été plus importante cette année que prévu. Pascal Siakam déploie des efforts dignes du top 15 de la NBA, de façon presque certaine, après avoir participé à 22 des 33 joutes des siens. Deux fois membre d’une équipe All-NBA déjà, pour une seule participation au Match des étoiles, il ne devrait heureusement pas être « snubbed » à nouveau comme All-Star, sauf en cas d’autre absence prolongée.

Le meneur du circuit l’an dernier au chapitre des minutes jouées par rencontre est à nouveau au sommet de cette catégorie et produit en conséquences à titre de première vedette indiscutable des Raptors.

Fred VanVleet connaissait peut-être des difficultés passagères au tir – comme c’est le cas pour le reste de l’équipe – et Scottie Barnes n’a peut-être pas effectué le bond de sophomore escompté, mais Toronto peut au moins compter sur la constance de sa superstar.

Une prestation remarquable de 52 points au Madison Square Garden cette semaine, soit un sommet personnel en carrière pour Siakam, représentait en quelque sorte avec justesse l’émergence de l’ailier fort comme redoutable force offensive.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : Mention honorable

24 – DeMar DeRozan

D’excellentes performances au quotidien à San Antonio n’étaient pas suffisantes afin de mettre en lumière l’amélioration de DeMar DeRozan entre 2018 et 2021. Or, l’opinion générale face à l’ancien ailier des Spurs et Raptors a changé de façon surprenante à sa première campagne à titre de Bull, en 2021-2022.

Gros tir de mi-distance après gros tir de mi-distance, le Midrange Prince a démontré aux masses l’an dernier qu’il pouvait encore porter le chapeau de première option offensive à 32 et 33 ans, et ce, même s’il évoluait pour un club qui comptait déjà parmi ses rangs une arme comme Zach LaVine.

Deux des membres de notre équipe sont allés jusqu’à placer le vétéran 13e de leur liste respective. Pour y faire contraste, quatre autres le voyaient plutôt comme mention honorable.

S’il y avait eu un trophée Jerry West de décerné en 2022 au « joueur le plus clutch », DeMar aurait incontestablement été parmi les favoris. Mais saura-t-il créer ces mêmes feux d’artifices cette saison alors que Chicago pointe au 11e rang de sa conférence avec 14 victoires pour 18 revers? Ou est-ce que la magie s’estompera, comme les chances des Bulls de prétendre au titre?

Malgré le véritable spectacle qu’il a offert et qui a potentiellement influencé la décision de plusieurs parmi nous de l’inclure parmi le top 25, une régression – aussi infime soit-elle – pourrait bien faire glisser DeRozan hors du topo en vue de l’année prochaine.

Mais le trophée Jerry West, lui, ne devrait pas être hors de question.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : Non classé

23 – Bam Adebayo

Atout bidirectionnel indéniable pour le Heat de Miami, Bam Adebayo semble toujours nous réserver quelques surprises. Désormais employé à titre de pivot titulaire pour son club, plutôt que comme ailier fort, Bam est encore loin d’avoir atteint son plein potentiel, à ses 25 ans.

Il fait pourtant déjà démonstration de bien des talents, autant par sa vision du jeu, ses passes, son athlétisme et ses habiletés de marqueur intérieur. Il génère cependant cette année moins de buzz dans la conversation en vue du titre de Joueur défensif par excellence, après avoir monté un cas intéressant ces dernières saisons.

Ses statistiques défensives traditionnelles ne sautent pas aux yeux après une trentaine de matchs et sa 18e position pour les cotes défensives (DefRTG) n’aident pas à appuyer ce que le test de l’œil nous indique : Bam Adebayo est parmi l’élite des défenseurs de la NBA, et un des seuls hommes pouvant défendre adéquatement chacune des cinq positions.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 25e

22 – Karl-Anthony Towns

L’année recrue de Karl-Anthony Towns était censé être l’élément déclencheur d’une histoire grandiose, mais la carrière du centre de 7 pieds a plutôt connu une trajectoire en dents de scie, à l’instar de celle des Timberwolves durant cette période.

Un jeune talent plein de promesse a atteint son plafond plus tôt que prévu, avant de même régresser par endroits et de faire descendre graduellement sa cote auprès des partisans. Aujourd’hui peut-être moins populaire que jamais à l’extérieur du Minnesota, Towns peine à trouver l’équilibre nécessaire pour bien cadrer avec le nouvel arrivé des T-Wolves, Rudy Gobert.

Le mariage du meilleur centre défensif du jeu et de l’un des meilleurs centres offensifs était entrevue comme utopique par les dirigeants de la franchise, mais les meilleurs résultats de cette paire demeurent sur papier, pour l’instant.

En fait, même son fit avec D’Angelo Russell et Anthony Edwards est loin d’être idéal, remis en question par la dernière série de victoires des siens, qu’il observe depuis le banc…

Tout ça ne veut pas dire que KAT est à la source des problèmes éprouvés ici et là par le Minnesota, mais il n’est certainement pas la solution. Après 21 sorties, il faut se rendre à l’évidence, Karl-Anthony Towns n’est pas l’un des 25 meilleurs joueurs du circuit actuellement. Notre sélection en était malheureusement une mauvaise, jusqu’à preuve du contraire.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 24e

21 – Jaylen Brown

Qu’est-ce qui peut être dit sur Jaylen Brown qui n’a pas déjà été dit?

Le jeune shooting guard n’est pas que dans l’ombre de Jayson Tatum à Boston, il est lui-même un phare. Il permet soir après soir aux Celtics d’avoir une chance de vaincre quiconque par sa simple présence et rappelle à ce rythme le niveau de jeu qu’il sait apporter en attaque.

On s’entend que lorsque tu te lèves comme l’un des trois meilleurs joueurs sur le terrain d’une finale de la NBA, l’appréciation qu’on t’offre risque d’en être que bonifiée.

Jaylen Brown prouve cette année qu’il mérite pleinement son statut de joueur « top 20 » et qu’il peut rivaliser avec n’importe quel homme à sa position. Spoiler : après Paul George, Anthony Davis, Kyrie Irving et James Harden, Brown est la « deuxième option » la mieux classée.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : Mention honorable

20 – Zion Williamson

Une année complète d’absence n’aura pas été suffisante pour empêcher notre équipe de faire confiance à Zion cet automne; il est le plus jeune récipiendaire d’une place au sein de notre palmarès. On ne peut plus efficace, Williamson mérite pleinement sa place dans la liste et certains pourraient facilement monter l’argument que cette 20e position est trop basse pour la star des Pelicans.

Il aurait toutefois été imprudent à l’amorce du calendrier régulier de prédire que Zion ferait ce qu’il accomplit cette saison, en raison de sa réhabilitation si longue. Seul mon collègue Louis-Éric Masse a bien su lire les feuilles de thé et avait Zion parmi le top 10 de sa liste (neuvième!). Chapeau, mec.

Mieux entouré que jamais en Nouvelle-Orléans, les prouesses actuelles de Williamson sont d’excellente augure pour cette troupe qui flirte constamment avec la première tête de séries à l’Ouest. Sans Zion comme puissance intérieure, les Pels sont une bonne équipe, mais avec lui, elle devient presque assurément une prétendante au titre.

Sans problèmes de santé majeurs à l’horizon, le power forward de 22 ans devrait se mériter une autre distinction d’All-Star, puis celle de joueur All-NBA.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 23e

19 – Donovan Mitchell

Nous savions dès lors que la transaction des Cavaliers de Cleveland pour aller chercher Donovan Mitchell en serait une d’importance pour la concession de l’Ohio, mais que son impact ait été aussi grand, aussi tôt, était plus difficile à prévoir.

Le duo de backcourt qu’il compose désormais avec Darius Garland est tout ce qu’on aurait pu souhaiter de lui à Cleveland – et encore plus. Le changement d’air a donc fait un grand bien à Spida; il monte sa meilleure campagne individuelle à vie.

La prochaine fois que nous établiront un répertoire des 25 meilleurs joueurs de la ligue, nous n’aurons d’autres choix que d’offrir un échelon encore plus élevé à Mitchell.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 22e

18 – James Harden

James Harden n’était en uniforme que pour 17 des matchs des siens en 2022-2023, mais sa présence s’est traduite en 11 victoires pour six défaites, dont sept gains consécutifs récemment. The Beard opère actuellement avec efficience et avec intention comme fabricant de jeu principal des 76ers.

La tendance qu’il a débutée à son arrivée à Philadelphie se poursuit donc, à la manière de ses statistiques de base presque identiques à celles du calendrier régulier précédent.

Il n’est peut-être plus un joueur de top 5 année après année comme c’était le cas au fil de ses meilleurs jours dans la NBA, mais Harden nous force tout de même à reconsidérer sa place dans notre classement. Notons néanmoins que trois des voteurs sont allés jusqu’à le classer 11e au total.

Il va sans dire que si Philly veut décrocher son premier titre depuis 1983, James Harden représentera le « facteur X » de l’équipe. Il nous rappelle dernièrement, notamment avec une performance de 21 passes décisives, que non, Tyrese Maxey n’est pas le deuxième morceau le plus important de ce club.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 8e

17 – Kyrie Irving

Si on vous avait dit avant de lancer le bal pour la saison que Kyrie Irving serait le joueur le plus polarisant de tous en ce qui avait trait aux listes de nos rédacteurs pour le top 25 collectif, personne n’aurait été surpris. L’apport du point guard sur les parquets est indéniable, mais ses actions et paroles à l’extérieur du terrain causent quant à elles la polémique.

Les positions contrastantes qui lui ont été données dans les 20 listes reçues pour établir celle-ci en étaient un bon témoignage. Kyrie a reçu :

• Deux votes de 10e place
• Un vote de 25e place
• Une mention honorable

Ses absences imprévues, entre autres choses, sont probablement derrière certaines de ces décisions également.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 12e

16 – Anthony Davis

Instantanément, lorsque je suis revenu sur nos sélections pour la construction de ce classement, le nom d’Anthony Davis m’a sauté aux yeux. Il n’a pas d’affaire à être nommé 16e.

C’est vrai parce que Davis s’est démarqué avec brio chez les Lakers à travers le court échantillon auquel nous avons eu droit. L.A. va comme AD va, depuis quelques temps. Et lorsque AD va bien, on est heureux à Los Angeles.

Cette année, Anthony Davis fait regretter beaucoup de détracteurs et mérite de réintégrer sous peu notre top 10 qu’il a quitté entre l’an dernier et aujourd’hui. Il n’a pas besoin non plus de s’imposer tel un Défenseur de l’année comme il l’a souvent fait dans le passé pour être instrumental au succès des Lakers. Sa moyenne de plus de 2 contres par match représente la troisième meilleure moyenne à travers la NBA.

Si la première franchise de Hollywood parvient à faire les séries éliminatoires par la porte d’entrée, sans passer par le play-in, l’intérieur de toujours seulement 29 ans en sera pour beaucoup.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 10e

15 – Trae Young

La chute de 5 points de pourcentage au chapitre du True Shooting est à l’image de la régression actuelle connue chez le meneur de jeu des Hawks. L’expérience « DejounTrae » n’a que rarement porté ses fruits et Atlanta vacille autour de la barre proverbiale des .500 depuis longtemps.

Il serait évidemment trop tôt pour sonner l’alarme en Géorgie, si ce n’était des rumeurs incessantes de dissonance entre la vedette du club, son entraîneur-chef et même certains de ses coéquipiers. Une rupture pourrait donc être imminente, si on en croit la fumée dans le ciel.

En demeurant parmi les pires des pires défenseurs de la ligue, malgré sa brillance offensive, Trae Young pourrait avoir atteint son plafond au sein de nos palmarès (15e) s’il ne s’améliore pas du côté défensif du ballon.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 17e

14 – Paul George

Paul George est un de seulement deux hommes à ne pas avoir dérogé de sa place en comparaison avec notre précédent top 25. Il fait presque un copier-coller de sa dernière saison, celle où il n’a malheureusement pu disputer que 31 matchs en raison de blessures au coude, à la main et au genou.

Ces productions sont suffisantes afin de faire de George un des meilleurs atouts de l’association, et notre « deuxième option » à la position la plus élevée. Si le futur proche des Clippers est incertain, l’importance de PG13 quant aux chances de prétention de l’équipe saura dicter sa progression.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 14e

13 – Devin Booker

Devin Booker est un emblème de constance pour les Suns de Phoenix depuis maintenant plusieurs années. Son ascension d’une 19e place à la 13e a eu lieu alors que son unité a pris une direction opposée, passant d’une équipe de finale, à une championne de la saison régulière, puis à une formation de deuxième tour, pour finalement être actuellement en plein cœur d’une rude course vers le sommet de la conférence Ouest.

Rien ne garantit à Phoenix que l’équipe terminera à nouveau première à la ligne d’arrivée, ni même qu’elle aura ce qu’il faut afin de survivre à une série face à un jeune groupe comme les Grizzlies ou les Pelicans, cette fois. La seule donnée constante à travers ces périodes de bon basketball, mais de basketball incertain, demeure Devin Booker et ses prouesses offensives.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 19e

12 – Damian Lillard

La présence de Damian Lillard chez le top 10 a été une valeur sûre pendant tant d’années, qu’il a été difficile de l’y exclure récemment. Depuis que ces Trail Blazers renouvelés ont pris le terrain pour la première fois du calendrier, on observe une nette amélioration au niveau de la production offensive du meneur de jeu et on rencontre un Dame bien plus dynamique que celui qui devait composer avec sa blessure aux muscles abdominaux l’an dernier.

Cette léthargique saison à placer aux oubliettes n’a néanmoins pas fait peur à l’équipe d’AlleyOop360. On savait qu’un Lillard de 32 ans était pour éventuellement renouer avec ses habitudes de superstar, car une 17e place d’un classement individuel a été la pire note qui lui a été décernée dans l’exercice.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 11e

11 – Jimmy Butler

La réputation de Mr. Jimmy Butler n’est plus à faire; on sait à quoi s’attendre de sa part d’année en année. L’homme à tout faire du Heat démontre qu’il ne s’essouffle toujours pas à sa 12e année chez les pros, ce qui n’est peut-être pas aussi vrai pour la troupe d’Erik Spoelstra.

Miami ne donne pas de raison aux parieurs de mettre leurs jettons dans leur camp en vue d’une conquête du Larry O’Brien, après avoir été si près du but à différentes occasions. Elle devra compter sur des efforts surhumains de Butler si cette concession a l’intention de vivre un long parcours éliminatoire.

Au moins, elle peut se réjouir à l’idée de savoir que Jimmy G. Buckets marque ses paniers de façon nettement plus efficace que l’an dernier. S’il est passé du 18e rang au 11e, c’est notamment parce que d’autres joueurs ont glissé, alors qu’il a légèrement grimpé.

Pour Jimmy Butler, le Heat va gagner le championnat

Il ne faut pas prendre le Heat pour battu malgré un modeste début de saison.

alleyoop360.com

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 18e

10 – Ja Morant

Il aurait été fort difficile pour Ja Morant d’égaler les standards qu’il a établis en 2021-2022 avant de se mériter le titre de Joueur le plus amélioré. Or, Ja est définitivement à la hauteur jusqu’à présent. On constate qu’il a connu des bonds monumentaux lors des plus récentes étapes de sa carrière, puisque le meneur des Grizzlies ne figurait ni parmi notre top 25 de 2021, ni parmi nos mentions honorables…

2022 s’est avérée être une grande année pour Morant, donc. Il a même signé une lucrative entente avec la compagnie Nike.

Celui qui menait les guards au chapitre de l’efficacité aux 3 points en 2021-2022 a désormais perdu cette couronne au profit de Bradley Beal. Cependant, Ja est toujours un pointeur redoutable et un spectaculaire athlète qui peut sortir un jeu inédit de son sac à tout moment.

Peu de jeunes joueurs ont ce qu’il faut pour mener un groupe du calibre des Grizzlies; Morant réussit le fait d’armes avec brio et leadership.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : Non classé

9 – Kawhi Leonard

Bon, Kawhi Leonard n’est pas digne de cette neuvième place si on se fit uniquement à ses performances en 2022, certes. Il faut considérer que le bénéfice du doute a été octroyé au joueur des Clippers qui a raté une année complète de basketball en réhabilitant une déchirure de ligament croisé antérieur.

Il a gagné des points par ses accomplissements passés, clairement.

Un retour aux sources graduel – et quelques excellentes parties au mois de décembre – a toutefois été effectué par le double-MVP de finales et tout indique qu’il saura retrouver ses moyennes de plus de 25 points par match lorsque la grandeur du moment le lui requerra.

Le verdict : on garde espoir en Kawhi.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 5e

8 – Jayson Tatum

Cette saison, Jayson Tatum a déjà connu le grand saut, celui de joueur All-NBA à celui de véritable candidat MVP. C’est évident : les Celtics de Boston n’auraient pas la meilleure cote offensive de la NBA (117.6) sans JT.

Son sac de tours est désormais si profond qu’il est presque impossible de freiner ses ardeurs lorsqu’on lui remet le ballon en mains. Du step-back au euro-step, en passant par un jeu raffiné dans le post et de la mi-distance, Jayson Tatum a tout pour plaire. Ajoutons à cet arsenal une capacité défensive hors pair et le résultat est à couper le souffle.

Avons-nous été trop durs avec Tatum en l’excluant du top 5? Voilà une question qui est digne d’être posée, mais qui ne l’était pourtant pas tout juste à la suite de la dernière grande finale…

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 13e

7 – LeBron James

À travers ses 20 ans de carrière, si LeBron James nous a habitués à une chose, c’est l’excellence.

Cette dernière n’est pas étrangère de la saison que fait aujourd’hui le King, mais elle n’est plus en mesure de le hisser jusqu’au premier rang d’aucune liste d’experts.

Cela dit, nous avions tout de même deux de ses partisans parmi nos rangs qui l’ont qualifié de meilleur joueur de la ligue. Alexis Goulet et Nicolas Gaudet, on vous regarde.

Cette septième sélection semble être sévère pour cet homme qui terminera potentiellement son parcours comme le meilleur athlète de son sport dans quelques années, mais la compétition devant lui la justifie. Aussi, les difficultés des Lakers l’an dernier n’aident pas sa candidature, alors que celles de cette année ne lui permettront pas de monter plus haut non plus.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 3e

6 – Kevin Durant

Quatre fois meilleur marqueur de l’année, Kevin Durant ne déroge pas de ses habitudes à 34 ans. Il est d’ailleurs le premier facteur qui permet aux Nets de Brooklyn de maintenir le cap et de tenir une fiche de 21-12.

Beaucoup du crédit revient à KD, mais ce dernier aura à prouver que la déception de premier tour de l’an dernier était une donnée aberrante s’il souhaite (re)dépasser certains de ses rivaux dans cette course pour le top 5.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 2e

5 – Joel Embiid

Le cinquième meilleur joueur du basketball, selon AlleyOop360, était deuxième à deux reprises en deux ans dans la course pour le trophée de MVP. Il ne s’agit là que d’une autre preuve de la puissance de ce top 5. Du haut de ses 7 pieds, 1 pouce, Joel Embiid est peut-être la force la plus dominante de toute la NBA.

Rien n’arrête ce mélange entre Hakeem Olajuwon, Shaquille O’Neal et un peu de Kobe Bryant – sauf lui-même. Embiid peut parfois mettre un bâton dans ses propres roues, et il n’est pas un inconnu de l’infirmerie. Ce sont là deux facteurs difficiles à ignorer sur son dossier lorsqu’on dresse un portrait des meilleurs basketteurs.

Il ne s’en sort tout de même pas mal, avec cette cinquième position, quatre échelons plus haute que ce qu’il obtenait l’an dernier. Seulement, avec le Camerounais, un MVP n’est jamais hors de question, lui qui est en voie de récolter un deuxième trophée des marqueurs en deux campagnes.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 9e

4 – Luka Doncic

Luka Doncic a connu une ascension de trois grades, de septième à quatrième, mais son arrivée au statut de l’élite incontestée est d’apparence plus grande que ce simple bond au sein de notre classement. Ses performances ayant permis aux Mavericks de Dallas de croiser le fer avec les éventuels champions en finale de conférence auront eu un impact certain sur la décision de notre équipe.

En fait, ce sont même trois parmi nous qui avons offert la couronne de meilleur joueur au Slovène. Il n’est pas assis sur le trône présentement, mais cette place pourrait lui revenir plus tôt que tard, avec les statistiques de jeu vidéo qu’il sort de jour en jour.

Le système héliocentrique de Dallas ne serait rien sans Doncic; ils se sont inclinés à l’occasion de chacune de ses trois absences cette saison. Luka a la fiche d’évaluation bien garnie, des stats traditionnelles aux stats avancées, en passant par les prouesses en séries, l’instinct clutch et les faits saillants pour couronner le tout.

Ce n’est pas pour rien qu’il maintient de meilleures moyennes à 23 ans que le faisait LeBron James : Luka Doncic est un joueur spécial.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 7e

3 – Stephen Curry

Donnons au Joueur le plus utile de la finale de 2022 ce qui lui revient. Stephen Curry a sans cesse défié l’âge au fil des dernières années, et personne chez AlleyOop360 n’a a rougir pour son classement de présaison, troisième au total.

En effet, Chef Curry pourrait signer 2022-2023 comme sa meilleure (ou deuxième meilleure) campagne à vie, s’il poursuit sur cette lancée d’efficacité phénoménale. Un divertissement quotidien et l’ancre des champions en titre, Curry n’a pas fini d’écrire son autobiographie déjà regorgeante de magnifiques records. Avec des outils comme les siens, il n’a pas à contempler la retraite de sitôt non plus.

Il est difficile d’entrevoir un jour où le point guard de Davidson sera éclipsé à titre de meilleur tireur de l’histoire du basketball – et c’est peut-être parce que ce jour n’arrivera pas de notre vécu. Pour l’instant, nous lui remettons le respect qu’il se doit et nous sommes heureux de le voir à l’entrée du top 3.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 4e

2 – Nikola Jokic

Dans des circonstances dites normales, le fait de voir un double-MVP en titre qui n’est pas jugé tel le plus important de sa discipline – mais plutôt comme le deuxième – serait considéré comme étrange, voire improbable. Mais, lorsqu’il s’agit d’un #1 comme celui ci-bas, c’est un peu plus compréhensible.

Nikola Jokic est somme toute le Roi des statistiques traditionnelles et avancées, à un point tel qu’il a été reconnu deux fois comme le joueur le plus utile à son équipe. Or, ce qui est particulier alors que des discussions au sujet du prochain MVP circulent de plus en plus, c’est que le nom du Joker est plus rarement mentionné. Pourtant, la candidature de Jokic a de quoi tenir tête à celles de Giannis, Tatum, Doncic et Cie.

Il distribue un record personnel de passes par rencontre (troisième de la NBA), tout en présentant son meilleur rapport True Shooting en carrière (cinquième de la NBA) et un Player Efficiency Rating ou PER de 31.9 (premier de la NBA).

Évidemment, le phénomène de la « voter’s fatigue » et l’absence relative de grands succès en éliminatoires heurtent grandement ses chances de soulever un troisième trophée de MVP consécutif – un exploit inaccompli depuis Larry Bird –, mais il faut reconnaître la grandeur du pivot des Nuggets (20-11). Jokic est bien confortable en deuxième position de notre exercice.

Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 6e

1 – Giannis Antetokounmpo

Bon premier pour une deuxième année d’affilée, Antetokounmpo est le seul, après Paul George, à ne pas avoir été délogé de son siège. Et il s’agit de tout un siège!

La ceinture de #1 n’est pas distribuée à la légère, loin de là. Plus il accumule les superbes prestations et les records personnels comme collectifs, le Greek Freak entend de plus en plus son nom être prononcé dans la même phrase que « meilleur joueur au monde ». Les souliers, les commandites, les films de Disney et toute l’attention qu’on lui donne désormais vont de pair avec son apport entre les deux paniers.

Giannis est plus grand que nature, fait prouvé à nouveau cette année par les sommets où il a régulièrement apporté des Bucks (22-11) qui combattent sans un Khris Middleton à 100% de ses capacités. Après lui en avoir décerné deux de suite en 2019 et 2020, les membres du jury seront peut-être cette fois portés à offrir son troisième Joueur le plus utile à Giannis, qui sait?

Selon le résultat de nos votes, il n’y a pas de doute que la couronne revienne à Giannis Antetokounmpo.

Giannis croit que c’est plutôt Steph Curry le meilleur joueur au monde | AlleyOop360

Les deux superstars se sont mutuellement lancé des fleurs.

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Notre classement de l’an dernier (automne 2021) : 1er