On les pensait presque morts à la demie. Pourtant, cela aurait été mal connaître les Jayhawks de l’Université du Kansas (1). En retard de 15 point pour débuter la deuxième demie de basketball, la troupe de Bill Self a remonté la pente pour finalement se sauver avec un triomphe de 72-69 face aux Tar Heels de l’Université de la Caroline du Nord (8).
Rien n’allait du côté des Jayhawks lors des premières minutes de jeu, incapables de réussir un panier pendant plus de cinq minutes consécutives. Il fallait un sacré virage à 180 degrés pour revenir dans la rencontre.
À la sortie du vestiaire, les rôles ont changé du tout au tout. Les Tar Heels ont manqué moult occasions de se garder à une bonne distance de l’adversaire, mais les signes étaient déjà visibles du côté d’UNC. Dans les dix premières minutes, Kansas avait déjà amassé 31 points, contre seulement 10.
Avec près d’une dizaine de minutes à faire à la rencontre, Kansas a pris les devants pour la première fois depuis la mi-marque de la première demie.
Après s’être échangé la tête dans les cinq dernière minutes de jeu, les deux équipes étaient toujours à égalité avec trois minutes à faire, lorsque Remy Martin a envoyé un tir de 3 points dévastateur pour donner une grosse option de victoire aux Jayhawks.
Avec une dernière chance de créer l’égalité 72 partout, Caleb Love n’a pas été en mesure de forcer la prolongation sur son propre tir du périmètre. À partir de ce moment, Bill Self et sa bande pouvaient commencer à célébrer le quatrième championnat de l’histoire du programme, un premier depuis 2008.
Cette victoire dépasse le record du plus grand déficit effacé par une équipe championne lors d’une finale du March Madness, qui était de 15, établi par Loyola-Chicago en 1963. De leur côté, les Tar Heels échouent à devenir la première équipe classée huitième tête de série à remporter le championnat national depuis les Wildcats de Villanova, en 1985.