L’ancien de la NBA, Vincent Lamar Carter Jr., a connu 22 années de service dans la grande ligue, soit un record. Aucun de ses passages chez les huit franchises qu’il a représentées n’a cependant été aussi important et formateur que son séjour à Toronto, et le finaliste de la cuvée 2024 d’intronisation au Temple de la renommée a déclaré via l’émission Run It Back, sur FanDuel TV, qu’il aimerait intégrer le Temple de la renommée du basketball vêtu de son maillot des Raptors.
Pour voir l’épisode complet où Vince Carter et Mac McClung ont été invités :
Lorsque Lou Williams – lui aussi un ex-Raptor – lui a demandé quel jersey il aimerait arborer lorsqu’il sera (presque inévitablement) intronisé au Temple de la renommée Naismith cet été, Vince Carter n’a pas hésité avant de répéter Toronto à trois reprises.
« Toronto. Toronto. Toronto. Ça va de soi. C’est là que tout a commencé. C’est là qu’a été amorcée mon ascension. Oui, j’ai connu d’excellentes années à Jersey (Nets du New Jersey), mais ça a commencé [à Toronto.] Ma confiance et ma compréhension du joueur que je pouvais devenir dans cette ligue prenaient toujours forme à Toronto. »
Vince Carter
Certes, ses meilleures campagnes individuelles et collectives, ainsi que l’apogée de l’ailier d’environ 6 pi 6 po, ont pour la plupart eu lieu sous la bannière des Nets, entre 2004 et 2009. En à peu près cinq saisons auprès de Jason Kidd, Richard Jefferson et autres, Carter a été nommé All-Star à trois reprises et a goûté aux demi-finales de conférence deux fois, sans néanmoins atteindre la finale de la conférence Est.
Or, l’athlète qu’on surnommait « Half-Man, Half-Amazing » a connu ses deux saisons All-NBA du côté de l’Ontario (1999-2001), intégrant d’ailleurs le top 10 des favoris au vote pour le trophée de MVP, en 1999-2000. L’escale à Toronto, qui l’a repêché cinquième au total en 1998, a été la plus longue de Carter dans le circuit, avec sept ans de services pour la concession canadienne – laquelle a été changée à tout jamais pour sa présence et ses faits saillants monstrueux.
Malgré un départ fait à la suite d’une demande d’échange qui a laissé un goût amer dans la bouche des partisans des Dinos, on l’a depuis pardonné et plusieurs jeunes basketteurs canadiens citent Carter comme leur première inspiration. Il a certainement marqué les esprits et « l’effet Vince Carter » a eu un impact indélébile sur le développement de ce sport au pays.
Cocasse interaction entre Vince et Mac McClung, double-champion du concours de dunk :
Pour plus d’information sur la prochaine cérémonie d’intronisation au Temple de la renommée du basketball :
