Vendredi après-midi, James Harden s’adressait aux médias pour la première fois depuis sa méga-transaction aux Nets. Ce qui ressort de cette conférence de presse, c’est que les événements en montagnes russes des dernières semaines n’ont pas du tout chamboulé son assurance.
Malgré une fin de parcours peu désirable à Houston, celui qui a été élu MVP en 2018 est confiant en ses aptitudes, autant sur qu’en dehors du parquet. Sur les plans individuel et collectif, Harden pense qu’il se classe parmi les meilleurs de la ligue.
Joueur élite, pas de doute là-dessus. Le shooting guard de 31 ans est le meilleur marqueur de la ligue depuis trois saisons, possède un incroyable arsenal offensif et offre régulièrement aux spectateurs des matchs de 40, voire 50 points.
Coéquipier/meneur élite? Après ce qu’on a vu de lui au cours du mois de décembre, c’est moins convaincant. Escapades dans des bars de danseuses, refus de se présenter aux entraînements, plaintes contre son équipe lorsque les Rockets perdaient… cette relation se détériorait à vue d’œil.
Loin de ce texte est l’idée de vouloir diffamer James Harden, mais il est tout de même raisonnable d’affirmer qu’il a du rattrapage à faire.
La manière dont les choses se sont déroulées avant qu’il ne fasse ses valises pour quitter une équipe avec laquelle il entamait sa neuvième saison et dont il était essentiellement le visage était fort ordinaire. Sa réputation en a pris un dur coup et s’il espère pouvoir la rétablir, le test ultime se présente devant lui.
Aux côtés de Kevin Durant et de Kyrie Irving, deux joueurs qui peuvent aussi très bien être le numéro un d’une franchise de la NBA, saura-t-il coexister, voire même connaître du succès? Si la réponse est oui, alors il dit vrai. En attendant, il lui reste des choses à prouver.