Affamé lorsqu’il a échangé Rudy Gobert aux Timberwolves du Minnesota, le Jazz de l’Utah n’a visiblement pas calmé son appétit pour une éventuelle reconstruction. Selon l’informateur Marc Stein, la formation basée à Salt Lake City demanderait encore bien plus que quatre choix de premier tour aux Knicks pour se départir de Donovan Mitchell.
Stein rapportait plus tôt cette semaine que le Jazz voudrait pas moins de six sélections de premier tour pour effectuer l’échange. Une autre source proche de Stein lui aurait signifié que ce nombre pourrait atteindre sept. En tout, le nombre maximal possible du côté des Knicks est de huit.
À moins qu’une troisième (ou une quatrième) équipe se joint au lot pour diminuer la facture de chaque club impliqué, le prix serait du jamais vu dans l’histoire de la NBA.
Plus tôt aujourd’hui, le collègue Louis-Éric Massé écrivait que la NBA se rapprochait plus que jamais d’un contrat qui atteindra la marque des 100 M$ par saison pour un joueur. À croire que l’inflation s’est rendue jusque dans les bureaux des directeurs généraux, car on s’aligne vers ce même genre de phénomène dans les échanges.
Une tendance qui s’est possiblement amorcée dans les dernières années lorsque le Thunder d’Oklahoma City a accumulé les choix de repêchage à la pelletée après avoir vendu Russell Westbrook, Paul George et Chris Paul.
En même temps, la valeur de Spider Mitchell est à son maximum présentement. Âgé bientôt de 26 ans, il gravite autour de la marque des 25 points par rencontre depuis quatre ans. De plus, les Knicks sont désespérés à faire un coup d’éclat pour créer un buzz autour d’eux. Jalen Brunson représente un bon début, mais il en faudra plus de la part de James Dolan pour lancer un vrai message aux partisans.