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LeBron James : premier joueur milliardaire actif

Crédit : AlleyOop360

En résumé

Ça y est, LeBron a finalement atteint le milliard.

Michael Jordan, grâce à une petite compagnie de chaussures que vous connaissez peut-être nommée Air Jordan, est parvenu à rejoindre le milliard de dollars américains dans la colonne des valeurs nettes, certes. Mais aucun athlète de la NBA n’a réussi à toucher une telle somme lorsqu’il était encore joueur… avant LeBron James. La superstar des Lakers a officiellement atteint cette barre jeudi, selon Forbes, pour devenir le premier sportif milliardaire de l’histoire du circuit.

Une richesse digne d’un roi

James a confirmé en mars 2021 son désir d’un jour devenir propriétaire d’une franchise de la NBA, tout comme a réussi à l’accomplir son homologue Michael Jordan. Il est désormais à seulement quelques pas de rejoindre cet objectif, étant officiellement reconnu comme milliardaire, via ses nombreuses entreprises.

MJ, lui, ne s’est pas ajouté à ce club avant 2014, près d’une décennie suivant sa retraite de la NBA. Les deux hommes, considérés par la majorité comme les deux meilleurs basketteurs de tous les temps, sont également la seule paire de joueurs pratiquant ce sport à faire le milliard.

Selon les estimations du réputé journal Forbes, le King s’insère donc parmi le top 5 des athlètes toujours actifs les plus nantis au monde, au sein d’une liste incluant Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar chez les footballeurs.

Or, ce n’est pas par son salaire qui lui a été octroyé par les Cavaliers, Heat et Lakers que LeBron a réussi l’exploit, mais plutôt par ses activités financières et compagnies à l’extérieur du terrain, qui à elles seules lui rapportent presque le triple de ses gains à titre de joueur. Ces entreprises incluent la compagnie de divertissement et studios Springhill (~300 M$), le groupe Fenway Sports (~90 M$), Blaze Pizza (~30 M$), des investissements dans l’immobilier (~80 M$) et autres investissements (+ de 500 M$). Ce sont toutes des estimations faites par Forbes, mais les parts du Laker dans plusieurs compagnies pourraient faire grimper ces chiffres considérablement.

Voici ce que j’écrivais sur AlleyOop360 en décembre 2020 au sujet de l’ascension de LBJ dans le monde de la business. Certaines modifications ont été apportées pour des raisons de mise à jour et de format :

« Dès son arrivée au sein de la grande ligue en 2003, il était clair aux yeux de tous qu’un jeune LeBron James électrisant était pour connaître une carrière mémorable. Cependant, personne n’aurait alors pu prédire qu’un garçon sorti d’Akron, en Ohio, était pour un jour avoir un impact d’une telle magnitude : le King est aujourd’hui parmi les athlètes les plus influents de l’histoire des États-Unis. Le véritable icone qu’il est devenu – même au-delà de l’univers sportif – représente un plafond de verre que bien peu ont réussi à briser; et la fortune qu’il a amassée au passage est tout aussi singulière. Voici comment James est parvenu à devenir l’un des hommes les plus prospères de l’histoire du sport, un investissement à la fois.

Si on ne jette qu’un coup d’œil aux revenus bruts qu’il s’est mérité en mettant un ballon dans un panier, c’est environ 400 millions de dollars américains, au total, qu’a gagné LeBron au fil des ses 18 ans de carrière. Évidemment, la star des Lakers, qui vient tout juste de paraffiner une nouvelle entente avec la franchise hollywoodienne, a dépensé d’énormes portions de cette somme totale.

Après tout, on parle ici d’un athlète qui investit plus d’un million $ par année dans son corps (chefs, nutritionnistes, entraîneurs, physiothérapeutes, masseurs, acupuncteurs, médecins spécialistes, etc.) et qui peut se vanter d’être le propriétaire de trois maisons manoirs tous plus imposants les uns que les autres. Cela dit, James présente tout de même une valeur nette estimée à 1 B$, selon Forbes.

Il aurait présentement plus d’argent que le montant total qui lui a été versé comme salaire dans la NBA. Comment est-ce possible?

La réponse est simple, il suffit d’investir beaucoup, mais surtout : d’investir intelligemment. Le « Kid from Akron » s’est servi d’une série d’investissements réfléchis pour se hisser vers ces sommets, faisant de lui un homme d’affaire rodé qui n’a pas fini de faire fructifier ses dollars.

Lorsqu’on bénéficie du talent – et de la conséquente popularité qui l’accompagne inévitablement – de quelqu’un comme LeBron James, une pluie d’offres de commanditaires et de partenaires est certaine de s’abattre. La clé pour naviguer cette marée de propositions alléchantes est de ne choisir que les plus sûres.

Le visage de la NBA a beau être comparé à un roi, il est toujours bien humain; certaines des décisions financières qu’il a prises sont donc affublées de points d’interrogations, encore à ce jour. D’autres, qui étaient sèchement questionnées à l’époque, sont aujourd’hui perçues comme des coups de génie.

Un parfait exemple de ces paris osés qui ont finalement rapporté gros est celui du célèbre dossier McDonald’s. La chaîne de restauration rapide était une alliée bien généreuse de LeBron pendant quelques années, avant qu’il ne tourne le dos au géant américain, laissant plus de 15 millions de dollars sur la table. Plusieurs se demandaient s’il avait perdu la tête.

Nous apprenions en 2012 que cette décision avait été complétée dans le but de plutôt investir dans une chaîne de pizzerias, alors très méconnue, nommée Blaze Pizza. C’est là que LeBron a frappé l’or. La franchise connaît l’une des croissances les plus rapides de tous les temps dans le monde de la restauration rapide, selon Hello Stakes.

Un investissement d’un million $ de la part du King et de ses conseillers s’est métamorphosé et représente maintenant une valeur de 30 M$.

Néanmoins, ce n’était pas son seul bon coup à l’époque et c’est très loin d’être le seul depuis. Plusieurs amateurs de sports savent que LBJ s’est procuré 2% des parts du club de soccer britannique Liverpool, mais ce que plusieurs ignorent, c’est que ces actions qui valaient au départ 6,5 M$ ont fructifié jusqu’à équivaloir à 43 M$.

Ses partenaires incluent également certaines des plus prospères entreprises au monde comme Nike, Coca-Cola (rappelez-vous ses publicités discutables avec Sprite), Kia Motors, Verizon et même Dunkin Donuts. Les parts qu’il a le luxe d’acheter chez chacun de ses alliés financiers ont une valeur inestimable (non, sérieusement, c’est presque impossible à quantifier). Il a même lancé ses propres livres pour enfants!

Toutefois, le meilleur investissement de la carrière de James n’est pas dans un livre de 32 pages à 10,99$ sur Amazon, ni dans un Sprite de Noël à saveur de canneberges. Sa meilleure mise, c’est possiblement celle qu’il a placée avec Dr. Dre et sa populaire compagnie d’écouteurs Beats.

Initialement, il était présumé que la méga-vedette ne touchait qu’une action minime chez Beats. Donc, lorsque Apple a fait l’achat de la compagnie en 2014, LeBron aurait reçu 30 M$ en retour. Ce n’est que plus tard que certains rapports ont confirmé que le champion en titre de la NBA était également un investisseur silencieux – et un grand.

En fin de compte, les rumeurs veulent que ce soit plutôt 700 M$ que LeBron ait récolté en 2014. C’est une bagatelle qu’on pourrait qualifier de « générationnelle », à elle seule.

Comme un dicton le dit probablement (ou peut-être pas) : l’argent fait de l’argent. C’est aussi vrai avec le numéro 6 des Lakers qu’avec n’importe quel autre investisseur milliardaire sur Terre. Ce qui ajoute cette dose touchante à l’histoire de James, cependant, est son degré d’humilité qui la teinte depuis ses débuts.

Il vous le répètera : LeBron n’était qu’un jeune garçon issu d’un milieu défavorisé, dans une banlieue d’Akron en Ohio. Aujourd’hui devenu milliardaire, le « Chosen One » n’a pas perdu de sa modestie ou de son altruisme. Avec sa richesse, LeBron James a redonné à sa communauté de la meilleure façon possible, en bâtissant une école de niveau secondaire pour accueillir les adolescents plus démunis d’Akron, l’école I Promise. Un geste, et une histoire, dignes d’un roi. »

Liam Houde, décembre 2020

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Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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