Après une première victoire convaincante pour ouvrir sa série contre les Raptors de Toronto, les 76ers de Philadelphie n’ont pas levé la pédale malgré l’absence de Scottie Barnes. Grâce à un gain de 112-97, les représentants de la ville de l’amour fraternel voleront au Canada avec une avance de 2 à 0 dans cette série de premier tour.
Habitués à être à plat pour ouvrir leur parcours éliminatoire, les Torontois ont laissé planer la possibilité de revenir plus fort dans cette série dans les premières minutes. Auteurs de 11 des 13 premiers points de la partie, les visiteurs ont par la suite vu Joel Embiid sortir ses talents d’intimidateur sous le panier pour soutirer les fautes.
Juste au premier quart, les Sixers compilaient déjà 15 présences sur la ligne de lancers francs. À force d’être constamment pris en défaut, les hommes de Nick Nurse ont vu l’adversaire prendre les devants. De plus, quand ce n’était pas les fautes, le manque d’exécution n’a pas aidé, même quand Embiid (31 PTS, 11 REB, 12/14 FT) était confortablement assis au banc.
Fumant lors du premier duel, Tyrese Maxey a encore fait sentir sa présence à l’extérieur du périmètre, en réussissant trois de ses six tirs de longue distance. Du 3 points, Philadelphie a terminé la soirée avec 46.7% de réussite.
Au-delà des statistiques collectives, les Sixers sont définitivement en meilleure position que lors de leur dernier affrontement en éliminatoires contre les Raptors, en 2019. Pour l’organisation canadienne, elle aura maintenant besoin de toutes ses ressources pour espérer faire un retour.
C’est la 10e fois que celle-ci tire de l’arrière 0-2 dans une série. À une reprise, elle a réussi à revenir de l’arrière pour l’emporter (contre Milwaukee en 2019). Par ailleurs, Gray Trent Jr. n’a pas terminé la rencontre, victime d’un virus (pas relié à la Covid-19).
Cette victoire des 76ers est également la 100e en carrière en séries pour Doc Rivers. Il devient seulement le cinquième entraîneur dans l’histoire de la NBA a se rendre à un tel palmarès, rejoignant les Phil Jackson, Pat Riley, Gregg Popovich et Larry Brown.