Intérieur de 6 pi, 9 po et sixième homme chez les 76ers de Philadelphie, Paul Reed était de passage à l’émission Run It Back cette semaine afin notamment de se pencher sur l’imminente série qui opposera son équipe à celle des Knicks de New York. D’après lui, le match-up avec les Knicks est bien plus avantageux que celui qu’ils auraient potentiellement pu vivre avec les Celtics de Boston au premier tour des éliminatoires.
Lorsqu’on lui a demandé si la victoire en tournoi de Play-in des Sixers face au Heat de Miami était importante pour l’adversaire de première ronde qu’ils verraient, soit la deuxième tête de série à l’Est occupée par New York, Reed n’a pas voulu admettre que lui et sa bande essayaient « d’éviter la fumée » associée avec un combat face aux puissants Celtics (64 victoires cette saison), mais il a tout de même consenti que les Knicks représentaient « l’équipe la plus facile à battre » des deux…
Au fil de cette même entrevue avec Shams Charania, Michelle Beadle, Chandler Parsons et Lou Williams, Paul Reed s’est lui-même qualifié de « trash-talker professionnel », une qualité qui lui sera peut-être utile dès demain, samedi le 20 avril, lorsque leur série de « deuxième place c. septième place » sera lancée au Madison Square Garden, car ses commentaires ont fait le tour de la toile et ont atteint les oreilles de certains membres des Knickerbockers. Ces derniers devront d’ailleurs opérer sans Julius Randle au sein de leur alignement pour l’après-saison 2024.
Draymond Green des Warriors de Golden State, lui aussi reconnu pour son trash-talk sur les parquets et en dehors, a voulu renchérir sur le discours dérogatoire de Reed en ajoutant que le Heat aurait probablement été en mesure de défaire les Knicks, également. Il confirme ce qui est probablement une notion commune (à l’extérieur de la base partisane new-yorkaise), soit que les Knicks de New York sont moins effrayants que les Celtics de Boston.
Il existe, après tout, un écart de 14 gains entre la première et deuxième position au classement de la conférence Est.
Lorsqu’on a questionné Josh Hart au sujet de ces commentaires émis par Reed, l’ailier des Knicks n’a même pas voulu s’attarder au sujet : « Je me fous de ce qu’il a dit. »
Un peu plus réfléchi que son collègue, le pivot Isaiah Hartenstein a tenu des propos qui allaient dans le même sens, mais en blâmant plutôt le niveau de confort qui est procuré par ce genre d’entrevues, de type « podcast ».
Cette saison, à travers 82 apparitions pour les 76ers au poste de centre et parfois d’ailier fort, Paul Reed a enregistré des moyennes nettement améliorées de 7.3 PTS, 6 REB et 1 BLK par rencontre, sur 54% d’efficacité au tir. Philly et NY croiseront le fer samedi soir à 18h00.