Au lendemain d’une élimination en quatre matchs face aux Celtics de Boston, les Pacers d’Indiana tombent immédiatement en mode « saison morte ». Celle-ci sera justement marquée par quelques décisions importantes qui devront être prises au sein de l’état-major du club, et la première d’entre elles serait la signature de Pascal Siakam sous une nouvelle entente, d’après Shams Charania de The Athletic.
Le meneur des Pacers au chapitre des points par match et rebonds par match après la transaction qui l’a vu débarquer à Indianapolis cet hiver a été Pascal Siakam. Ses apports ne peuvent pas être négligés en séries éliminatoires à titre de seconds violons derrière le meneur de jeu All-NBA Tyrese Haliburton, en voie de participer au carré d’as de la NBA pour la première fois depuis 2014, dans le cas des Pacers, et la première depuis 2019, dans le cas du power forward étoile.
Or, cette production n’est pas venue à moindres coûts pour Indy : la franchise a dû laisser aller trois choix de premier tour (et trois joueurs) afin d’obtenir les services de Siakam en retour. Et ça a été fait avec l’intention de re-signer le Camerounais après que son contrat actuel arrive à échéance à la fin de la saison.
Le joueur natif de Douala est passé par l’Université de New Mexico State en voie d’être repêché 27e au total par les Raptors de Toronto en 2016, avant de connaître une croissance énorme en tant qu’homme et en tant que joueur dans la capitale ontarienne, de remporter de nombreux prix et honneurs, puis de finalement signer une entente de quatre ans et 137 M$ en 2020.
À travers 2023-2024, l’ancien Joueur le plus amélioré de la NBA, deux fois joueur All-Star et All-NBA, ainsi que champion G League et NBA, s’est mérité un salaire de 38 M$, ce qui marquait la fin de cet accord précédemment conclu avec Toronto. S’il le voulait, Spicy P pourrait donc tester les eaux du marché des joueurs autonomes durant l’imminente saison estivale et laisser son court séjour en Indiana derrière lui.
Or, les Pacers ont fait son acquisition avec connaissance des intentions de Siakam, soit qu’il souhaiterait parapher son nom sur une nouvelle fiche contractuelle – de niveau maximum – chez la franchise du Mid-West, après que les Raptors n’aient pas été prêts à lui offrir les sommes qu’il voulait à la table des négociations pour une prolongation de contrat.
Selon Shams, il existe un intérêt mutuel entre l’équipe et le joueur, et un contrat maximal devrait être mis sur la table rapidement. On ne parlera pas d’un montant « super-max » pour Pascal cependant, comme il a été échangé durant la campagne, mais tout de même d’une éligibilité à un contrat maximal : ce sera soit deux ans et 81,5 M$ s’il signe avant le 30 juin, OU cinq ans et 247 M$ s’il signe après l’ouverture du marché des agents libres via ses « Bird rights ».
Dans les deux scénarios, Pascal Siakam est en voie de devenir encore plus riche qu’il ne l’est actuellement; il empochera en moyenne plus de 40 M$ par année…
Sous les couleurs des Pacers, l’ancien membre des Raptors a connu d’excellents moments de saison régulière, au son de 21.3 PTS, 7.8 REB et 3.7 AST par joute en 41 apparitions, tout en convertissant 39% de ses tirs à 3-points et 55% du terrain. Au travers de ses 17 matchs de séries éliminatoires, P-Skills a ensuite enregistré 21.6 PTS, 7.5 REB et 3.6 AST de moyenne sur 30% du périmètre et 54% au tir.
Après avoir réglé le dossier de Siakam à cette entre-saison, l’organisation des Pacers ne risque pas d’être très active ailleurs, toujours selon Charania. Le directeur général Chad Buchanan et ses collègues devraient plutôt miser sur l’amélioration à l’interne et bâtir sur leur beau parcours jusqu’en finale de conférence, avec Tyrese Haliburton, Pascal Siakam et le jeune Andrew Nembhard bourgeonnant comme noyau – sans oublier le Québécois Bennedict Mathurin et leurs vétérans fiables que sont Myles Turner, TJ McConnell et Obi Toppin.