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Les Raptors se ressaisissent face aux Bucks

Crédit : Nathan Denette/THE CANADIAN PRESS

En résumé

La convaincante victoire de 130-111 est le présage de belles choses pour les Raptors cette saison.

Les Raptors de Toronto ont fait mentir mon collègue Émilio Constanza mercredi soir en connaissant une partie dominante face aux puissants Bucks de Milwaukee, soldée par la marque de 130-111. L’effort collectif de la troupe de Darko Rajaković a peint une image positive du futur proche de cette formation, alors qu’on voit quelques inquiétudes apparaître chez celle des Bucks.

En tout cas, quelle belle façon de rebondir.

Une tonne d’acteurs importants dans l’alignement des Raps ont contribué de parfaite façon en ajoutant chacun leur grain de sel à l’effort victorieux, dans lequel les Torontois ont mené pour absolument toute la rencontre – avec une priorité qui a atteint son apogée à 27 points. Dès les premiers instants du match, il y avait l’odeur d’une dégelée dans l’air au ScotiaBank Arena.

Toronto a remporté son premier quart-temps 31 à 18 et a gagné la bataille des rebonds 32 à 16 à travers la première demie, malgré les présences de Giannis Antetokounmpo, Brook Lopez et Bobby Portis. À travers ces mêmes deux premières périodes, Dennis Schroder a enregistré 9 passes décisives et un seul revirement, menant à 21 points des siens.

Le meneur de jeu allemand a également contribué à faire de la cote offensive des Raptors un « 100 » exact dans la demie, soit une moyenne d’un point marqué par possession de ballon. Pendant ce temps, Milwaukee ne convertissait que trois de leurs 17 tentatives du périmètre et la paire de Giannis et Damian Lillard a été limitée à seulement 13 points totaux.

Le seul bémol dans la performance des locaux aura été le total de revirements collectifs, avec 16, ce qui a mené à 17 points adverses. Tout de même, les Raptors s’en sont bien sortis en deuxième portion de match, résistant aux nombreuses salves offensives des Bucks qui ont amorcé le troisième engagement en lion, avec bien plus de ferveur, le remportant 35-29. L’écart a alors été réduit, mais jamais totalement comblé.

Schroder était à nouveau sensationnel vêtu de l’uniforme rouge de la franchise canadienne – dans lequel il semble amplement confortable, à titre de point guard titulaire –, inscrivant cette fois un double-double de 24 points, 4 rebonds, 11 aides (2 revirements) et 1 interception au fil de 28 minutes de participation.

Pascal Siakam s’est levé tel le meilleur marqueur de sa bande après quelques sorties peu inspirantes; il a mis 26 points, 6 rebonds, 7 passes décisives et converti cinq tirs à 3-points en huit essais. Or, Scottie Barnes était peut-être le membre des Raptors avec le plus grand impact sur la victoire hier soir, car il s’est chargé de 21 points, 12 rebonds, 5 passes, 1 vol de ballon et 2 contres, tout en frappant lui-même quatre triplés sur six tirs extérieurs.

À titre de note, Scottie maintient cette année 20.8 PTS, 10.0 REB et 5.4 AST de moyenne, en plus de 52% d’efficacité au tir, 43% du 3-points et 79% aux lancers francs.

Les schémas offensifs de Darko Rajaković étaient biens jusque là cette saison, sur papier, mais ils commencent cette fois à être exécutés de meilleure façon et ça paraît – ce qui n’était pas nécessairement le cas à l’occasion de chaque match des Raps en ce début de campagne.

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Le mouvement de ballon, le mouvement de personnel sur les parquets, une rotation profonde et les tirs à 3 points sont des éléments clés de la philosophie de l’entraîneur serbe, et il aime d’ailleurs faire passer l’attaque par le jeune Scottie Barnes, lequel excelle dans ce rôle jusqu’ici. Mercredi, tout semblait cliquer pour Toronto, eux qui ont converti 15 de leurs 38 tentatives du centre-ville (39%).

Les Raptors ont probablement lu notre article et ont décidé d’appliquer nos conseils… Seul Gary Trent Jr vivait encore un marasme : 0/5 depuis l’arche.

Mais ce n’est pas fini, selon Rajaković. Lorsque Josh Lewenberg de TSN lui a demandé en conférence d’après-match s’il pouvait qualifier ce gain de « match parfait » pour ses hommes, l’entraîneur en chef a répondu « même pas proche. » De quelle manière ? « De plusieurs manières. »

Curieusement, leurs opposants en étaient quant à eux à 13/34 du périmètre durant la soirée (38%), ce qui dessine un portrait d’une deuxième demie faisant contraste à la première. Malik Beasley, shooting guard partant pour Adrian Griffin, a été le principal responsable de cette explosion, avec un rendement de 6/9 aux 3-points (20 points totaux).

Le duo de super-vedettes des Bucks, lui, n’était simplement pas à la hauteur. On peut donner une bonne part du crédit à O.G. Anunoby et Dennis Schroder qui étaient respectivement chargés de défendre Giannis et Dame, mais le binôme n’avait simplement pas l’air dans son assiette. Le Greek Freak y est allé de 16 points, 4 rebonds et 2 passes, contre 15 points, 2 rebonds et 6 passes pour Lillard.

Le tout nouveau coach du club a toutefois connu un beau moment lors d’un temps-mort du premier quart-temps, lorsqu’on l’a célébré à l’aide d’un hommage vidéo le remerciant de ses cinq ans sur le banc des Raptors, où il portait le chapeau d’entraîneur adjoint.

Au moment d’écrire ces lignes, les Bucks sont 30e du circuit au chapitre des cotes défensives et ne montrent aucun signe d’amélioration de ce côté, malgré les apports des mastodontes défensifs à l’intérieur que sont Giannis et Lopez.

Est-il trop tôt pour sonner l’alarme à Milwaukee après une saison amorcée avec un bilan de 2-2 ? Évidemment.

Est-ce que ça veut cependant dire qu’on ne doit pas apporter d’ajustements à nos façons de faire ? Non.

Tout comme c’est le cas pour les Raps, une long parcours attend toujours les Bucks cet automne et cet hiver. Contrairement à Toronto, Milwaukee peut toutefois se permettre de rêver à un parcours qui se poursuivra loin dans le printemps et – ils l’espèrent – en finale de la NBA, au mois de juin.

Pas de répit pour les vainqueurs, néanmoins, car ils sont déjà en route pour Philadelphie où ils affronteront les 76ers ce soir, le jeudi 2 novembre, à 19h00. Lillard et Antetokounmpo auront d’ailleurs la chance de mettre sur pieds leur revanche bientôt, mercredi le 15 novembre.

Horaire à venir :

  • Bucks de Milwaukee : mercredi 1er novembre ✅ — 130-111
  • 76ers de Philadelphie : Jeudi 2 novembre
  • Spurs de San Antonio : dimanche 5 novembre
  • Mavericks de Dallas : mercredi 8 novembre
  • Celtics de Boston : samedi 11 novembre
  • Wizards de Washington : lundi 13 novembre
  • Bucks de Milwaukee : mercredi 15 novembre
  • Celtics de Boston : vendredi 17 novembre

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Les Celtics de Boston sont l’une de seulement deux unités toujours invaincues, fait confirmé hier par une écrasante victoire de 155-104 face aux Pacers d’Indiana. Il s’agit du deuxième plus grand total de points en une rencontre pour l’illustre franchise qui n’a pas atteint cette marque depuis 30 ans. Jayson Tatum : 30 points, 12 rebonds, 4 aides.

Les Mavericks de Dallas représentent la deuxième concession du circuit avec une fiche parfaite après leurs quatre sorties; ils ont défait les Bulls de Chicago mercredi au son de 114-105. Luka Doncic : 18 points, 7 rebonds, 10 aides, 2 interceptions.

Klay Thompson a offert la victoire 102-101 aux Warriors de Golden State versus les Kings de Sacramento, grâce à ce tir de mi-distance pour battre la sirène :

Donovan Mitchell, de son côté, a su mener l’assaut des Cavaliers de Cleveland qui se sont vengés d’un revers la veille face aux Knicks de New York, empochant cette fois 30 points, 6 rebonds et 4 passes.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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