Un bond significatif est-il a prévoir pour Pascal Siakam en 2022-2023? Le power forward de niveau All-NBA semble être de cet avis, lui qui admet avoir encore beaucoup de pain sur la planche d’un point de vue amélioration comme joueur de basketball. En conférence de presse lundi, Siakam a étalé son objectif personnel pour l’imminente campagne : rien de moins qu’une place parmi le top 5 de la ligue.
Pour Spicy P, le temps est venu de gravir le prochain échelon de son développement.
« Je me sens comme s’il était temps de prendre un autre pas vers l’avant, » a-t-il dévoilé aux journalistes sur place, dont Josh Lewenberg de TSN. « Après l’année que j’aie eue, il y a tant que je puisse améliorer [chez moi]. Je veux être un joueur top 5 dans la ligue. Je veux être l’un des meilleurs et je ferai tout ce qu’il faut pour y arriver. Je suis prêt. Il est temps. »
Des paroles que l’ancien Joueur le plus amélioré (2019), champion, All-Star et joueur All-NBA ne semble pas utiliser à la légère.
Les statistiques moyennes du Camerounais à travers le calendrier régulier de 2021-2022, soit 68 joutes pour lui, laissent en effet présager un autre bond à venir, alors que d’autres lacunes dans le jeu de Siakam peuvent être adressées. Il a enregistré 22.8 PTS, 8.5 REB, 5.3 AST, 1.3 STL et un rendement de 49.4% au tir l’an dernier, le tout en menant le circuit au chapitre des minutes jouées par soir (37.9 MIN).
Son tir extérieur pourrait être plus efficace à Toronto, lui qui a converti 34.4% de ses tentatives (3.2 par match) sur la saison, puis qui présente une efficacité de 32.8% de derrière l’arche pour sa carrière. Les décisions en fin de rencontre et la création de tir en situations clutchs font également partie des points d’emphase du joueur, lesquels ont frustré plus d’un partisan des Raptors – particulièrement à Tampa Bay en 2021.
Or, ce ne sont pas que les bonifications personnelles qui intéressent P Skills; la star de l’équipe est optimiste en vue de la croissance de celle-ci. Ce n’est pas un secret que Masai Ujiri et Cie. ont préféré mettre leurs œufs dans le panier du développement à l’interne cette année, demeurant relativement silencieux sur les marchés des transactions et des joueurs autonomes, malgré quelques rumeurs (*tousse* Kevin Durant, *tousse* Donovan Mitchell).
Si plusieurs au sein du We the North auraient certainement apprécié un peu plus d’audace de la part de Masai cet été, l’homme d’affaires a préféré faire confiance aux (jeunes) joueurs qui sont déjà là, à Toronto. Et Pascal est du même avis.
« Je pense que nous avons les pièces. Nous avons le talent, » a également dit Pascal Siakam en conférence de presse, lundi. « Nous allons continuer d’évoluer comme équipe et je crois que tout le monde s’est amélioré. […] Nous avons un bel avenir comme équipe. »
Les nouveaux
Parmi ces pièces, d’ailleurs, Otto Porter Jr se lève comme acquisition principale de l’organisation. Il s’agit peut-être d’un vétéran de 29 ans, mais il est en fait plus jeune ou du même âge que Chris Boucher, Khem Birch et Thaddeus Young.
Ce dernier, plus vieux de son escouade à 34 ans, a justement eu son rôle à jouer dans la décision de Porter. Les deux amis sont d’anciens collègues chez les Bulls de Chicago et Young était récipiendaire du premier coup de fil d’Otto lorsqu’il a commencé à considérer les Raptors comme une potentielle destination (à titre de joueur autonome).
« Il est un de mes meilleurs amis dans la ligue, » a dit Thad Young au sujet de Porter, mardi au camp d’entraînement de Victoria en Colombie-Britannique. « Il me posait des questions et je lui ai dit viens-t’en, signe le contrat et let’s go. »
Pour sa part, c’était plutôt à ses confrères espagnols Marc Gasol, Jose Calderon et Sergio Scariolo – tous d’anciens joueurs ou entraîneurs des Raptors – qu’a parlé Juancho Hernangomez avant de se joindre au club canadien. Juan croit qu’il est bon « fit » dans les schémas de Nick Nurse qui seront sans position et rappelle que Gasol, Calderon et Scariolo lui ont donné la confiance qu’il avait besoin afin de choisir les Raps.
Champion de l’EuroBasket et vedette d’un film à succès, personne ou presque n’a connu un meilleur été que Juancho Hernangomez.
Voici ce qu’il avait à dire lors de la journée des médias au sujet de son expérience comme acteur d’une production Netflix :
« Je ne me suis jamais attendu à être dans un film. Je n’avais jamais rêvé devenir un acteur. […] Ils ont vu quelque chose en moi, je ne sais pas quoi. […] C’était une expérience grandiose qui durera pour toujours. »
Ma critique du film Hustle :
Toronto ramène 13 de ses joueurs de l’an dernier pour 2022-2023. Plus que quiconque peut se vanter de faire… La chimie et le concept de « continuité » sont donc certains d’être au rendez-vous à Toronto, créant un environnement propice au succès.
À lire :
