Rumeurs — Kevin O’Connor du réseau The Ringer s’est penché sur l’entre-saison 2024 des 76ers de Philadelphie en ce lundi matin, nous rapportant via ses sources que l’intérêt de l’organisation envers Paul George serait absolument réel, et qu’on pourrait assister à l’union de PG-13 et Joel Embiid cet été, si le président Daryl Morey joue bien ses cartes.
Les intentions de l’état-major des Sixers sont claires : on veut combiner les talents du MVP de 2023 et du Joueur le plus amélioré de 2024 avec un ailier de niveau All-Star – un désir qui avait déjà été publiquement exprimé par Morey –, et George serait au sommet de la liste, avec Kevin Durant, Jimmy Butler et même Brandon Ingram également en considération…
Paul George correspond à l’archétype idéal de small forward bidirectionnel d’expérience qui pourrait tantôt agir à titre de deuxième option offensive, tantôt à titre de troisième violon derrière Embiid et Tyrese Maxey, tout en apportant un bon effort défensif sur la table. À 34 ans, toutefois, l’ailier de 6 pi, 8 po n’en a peut-être plus pour très longtemps à ce niveau d’excellence sur un terrain de basketball.
Il faudrait battre le fer alors qu’il est chaud, ce qui pourrait être cet été.
PG n’a pas encore accepté ou refusé son option de joueur de 48,8 M$ en vue de la saison 2024-2025 – tout comme c’est le cas pour LeBron James à L.A. – et pourrait tester les eaux du marché des agents libres, s’il pense trouver mieux ailleurs. Il s’est mérité une neuvième mention au Match des étoiles en carrière cette année puis a terminé le calendrier régulier avec des moyennes de 22.6 PTS, 5.2 REB, 3.5 AST et 1.5 STL par match sur 74 apparitions.
Il est éligible à une prolongation de contrat de 221 M$ à travers quatre ans chez les Clippers de Los Angeles, qu’il représente depuis 2020, mais l’équipe ne lui aurait pas offert plus de 152 M$ pour trois ans – le contrat qu’elle a donné à Kawhi Leonard – aux tables de négociation, selon O’Connor et Keith Pompey du Philly Inquirer. Cette impasse serait due au fait que les dirigeants des Clips ne seraient pas prêts à offrir une plus grosse somme d’argent à George qu’à leur autre ailier vedette, Leonard.
Voilà qui laisse croire que le no. 13 pourrait quitter son club plus tôt que tard, même s’il est natif de Los Angeles et qu’il n’a pas publiquement exprimé de souhait de changer de décor. Rien n’est confirmé sur ce front.
Il en demeure que, pendant ce temps, les 76ers pourront libérer une somme de 60 M$ sous le plafond, au sein de leur masse salariale, et que cinq de leurs futurs choix de premier tour seront éligibles à être échangés à partir du premier soir du repêchage, le 27 juin. L’option de déménager en Pennsylvanie pourrait se montrer bien alléchante dans les mois à suivre, surtout lorsqu’on considère que George a lancé des fleurs à son homologue Joel Embiid via son podcast éponyme à plus d’une reprise.
PG-13 a déjà dit du pivot camerounais qu’il était « la version de Shaq de notre génération », le qualifiant de « trop grand, agile, dominant et drôle ». Paul George a également déclaré que les deux étoiles avaient « une relation géniale ».
Après George et outre le rêve improbable d’attirer Kevin Durant ou Jimmy Butler via le marché des transactions (il faudrait qu’un des deux joueurs fasse une demande d’échange), Brandon Ingram serait le « Plan B » des Sixers. Encore là toutefois, la voie de l’échange serait celle à emprunter, car Ingram est sous contrat pour la saison prochaine, au son de 36 M$.
Mais comme mon collègue Charles Leblanc l’a bien expliqué dans cet article, les jours de BI en Nouvelle-Orléans pourraient être comptés :
Le marché des joueurs autonomes ouvrira le 1er juillet prochain et Philly pourrait profiter de cette période afin d’améliorer son effectif au point de peut-être s’annoncer comme la deuxième meilleure formation hypothétique de la conférence Est, où le champ est libre derrière les Celtics de Boston. On pourrait bientôt entrer une nouvelle ère à Philadelphie, et la disponibilité en séries de Joel Embiid ne pourrait alors être que le seul obstacle sur le chemin de l’équipe vers une première participation en finale de conférence depuis 2001.
