Plusieurs facteurs et formules mathématiques sont pris en compte lors de l’élaboration de la liste des programmes « les plus difficiles » par Tankathon.com. Alors que seuls 21 à 25 matchs demeurent à biffer sur chaque calendrier des clubs de la NBA, ces calculs ont déterminé que les Raptors feraient face au cinquième plus rude horaire du circuit afin de mener la saison 2022-2023 à terme.
Qu’est-ce que cela veut dire pour les hommes de Nick Nurse?
À l’occasion de ce dernier sprint post-fin de semaine des étoiles, Tankathon.com a mis sur pieds sa liste habituelle des horaires jugés « les plus difficiles », selon ses formules mathématiques s’attardant notamment sur le pourcentage victorieux combiné des adversaires à venir.
D’après les résultats de ces calculs, les 76ers de Philadelphie (38-19), Clippers de Los Angeles (33-28), Hawks d’Atlanta (29-30), Kings de Sacramento (32-25) et Raptors de Toronto (28-31) auront généralement les plus redoutables opposants devant eux pour clore la saison.
En contrepartie, ce sont les Mavericks de Dallas (31-29), Pistons de Détroit (15-44), Pelicans de La Nouvelle-Orléans (30-29), Cavaliers de Cleveland (38-23) et le Thunder d’Oklahoma City (28-29) qui jouiront du reste de parcours le plus favorable avant d’amorcer l’après-saison.
Les séries ou rien
Dans le cas des Raps, l’emploi du temps s’annonce chargé avec 23 matchs à l’horizon, dont neuf d’entre eux face à des équipes membres du top 4 d’une des deux conférences. Un total de 13 joutes parmi celles-ci seront à l’étranger, et cet horaire inclue trois fois des programmes doubles (deux matchs en deux soirs).
Le message de l’état-major par ses actions à la date limite des transactions est clair : on veut poursuivre l’aventure avec le noyau actuel, du moins jusqu’en juillet lorsque le marché des joueurs autonomes ouvrira. Masai Ujiri, Bobby Webster et Cie. ont préféré s’annoncer « acheteurs plutôt que vendeurs », comme l’a décrit mon collègue Charles Leblanc, en se bonifiant des services de Jakob Poeltl.
Il s’agit donc peut-être, en quelques sortes, d’une dernière danse avec cette édition des Raptors – et il n’est pas question de terminer au bas du classement, dans une position avantageuse au sein de la loterie du prochain repêchage. Malgré leur difficile programme des prochaines semaines, les hommes de Nick Nurse auront les séries éliminatoires dans leur mire, que ce soit par le biais du tournoi de play-in ou par la grande porte.
En jetant un coup d’œil au tableau actuel de la conférence Est, on constate que la 10e position des Raptors implique quelques possibilités : ils ont encore la chance de se hisser bien plus haut pour une posture qui leur serait profitable, ils peuvent demeurer autour du même échelon, ou peuvent carrément glisser hors du portrait des éliminatoires.
Notons ici que le classement est suffisamment condensé au milieu du peloton pour que les Torontois ne soient qu’à un match de distance des Hawks en huitième place, puis à 4,5 matchs de la sixième tête de série, actuellement occupée par les Knicks de New York. Or, ils sont également à 4 matchs d’écart du Magic d’Orlando qui pointe au 13e rang.
Selon Josh Lewenberg de TSN, ces Raps devraient terminer la campagne avec une fiche qui s’apparente à 17-6 s’ils souhaitent rattraper les Knicks (et si ces derniers maintiennent leur rythme actuel).
Est-ce mission impossible, considérant les 13 rencontres sur la route, les trois programmes doubles et des adversaires incluant les Celtics (2x), les Bucks (2x), les Nuggets (2x), les 76ers et le Heat?
Ce qui est une certitude, c’est que ce cinquième emploi du temps le plus difficile du circuit, face à des équipes qui ont en moyenne un pourcentage victorieux de 52%, représentera un défi de taille pour Nick Nurse et sa bande, lesquels ont pourtant déjà rencontré leur lot d’embûches depuis 2020.
Ma prédiction personnelle? Les Raptors termineront cette épopée avec une des deux places plus avantageuses pour accéder au play-in, puis se qualifieront pour la danse printanière avec une huitième tête de série.
Chez les Lakers :
