Chronique

Une autre signature à Boston?

Crédit: AlleyOop360

En résumé

Les Celtics ont l'embarras du choix après la blessure à Danilo Gallinari.

En raison du diagnostic de ligament croisé antérieur déchiré à Danilo Gallinari, le moulin à rumeurs est en marche rapide sur les ondes des radios sportives bostoniennes. Qui remplacera les habiletés du nouveau venu? Brad Stevens et les Celtics vont-ils vraiment remplacer l’ailier? Les nouvelles sont éparpillées, certes, mais certaines possibilités sont bien plus intéressantes, voire plus divertissantes que d’autres.

Gallinari a subi une blessure au genou le 27 août dernier en compétition internationale avec l’Italie. Initialement, les craintes se limitaient à une déchirure du ménisque. C’est-à-dire un rétablissement d’environ deux à trois mois, loin d’une saison complète à l’écart du jeu. Cependant, au grand désespoir des partisans des Celtics, une deuxième opinion révélait une déchirure du même ligament croisé antérieur que Gallo avait subi en 2013-2014.

Ce que l’on sait

Les Celtics serait techniquement en mesure de combler l’absence de Gallinari à l’interne. Sam Hauser, un tireur d’élite de deuxième année, génère de bons mots à Boston à la suite d’un été complet à s’entraîner aux installations de l’équipe. Adam Himmelsbach, journaliste des Celtics pour le Boston Globe, mentionne que l’état-major serait « confortable » à l’idée de se tourner vers Hauser à la sortie du banc.

Himmelsbach stipule également qu’il n’y a aucun sentiment d’urgence à remplacer Gallinari chez les Celts.

À l’aide du petit échantillon de la carrière de Sam Hauser, c’est tout à fait compréhensible alors qu’il a réussi 43,2% de ses tirs de 3 points lors de ses présences limitées l’an dernier.

Tout comme le Thunder après la blessure à Chet Holmgren, Brad Stevens et son équipe sont également éligibles au Disable Player Exception; un mécanisme salarial offert par la NBA afin d’allouer une compensation suite à une blessure d’un joueur pour le reste de la saison. Selon le spécialiste contractuel Keith Smith, le montant subventionné aux Celtics ne serait que de 3,2 millions de dollars, à peine plus élevé que le salaire minimal de la ligue.

Objectivement, ce chiffre ne vaut pas de l’or pour Boston. Les vétérans disponibles sont des joueurs à salaire minimum et l’exception donnée par la ligue n’offre aucun avantage réel envers la taxe de luxe.

Le mot courant

Deux agents libres sautent aux yeux pour différentes raisons. D’abord, Carmelo Anthony est de loin le nom le plus populaire chez les partisans. Réussissant 37,5% de ses tirs extérieurs l’an dernier, les lacunes défensives d’Anthony sont insignifiantes pour les Celtics alors que Gallinari n’était pas une signature supposée d’aider la meilleure défensive de la NBA.

Avec seulement Robert Williams III, Al Horford et Luke Kornet dans l’alignement, DeMarcus Cousins est l’autre possibilité fortement envisagée à Boston pour renforcer l’unité d’avant. Cependant, il ne faut que regarder le Twitter de Brad Stevens pour observer qu’il maintient son attention sur ses propres hommes. Le directeur général des Celtics possède son compte depuis 2009, il a aimé un seul tweet en 13 ans; une vidéo de Luke Kornet mentionnant qu’il pourrait être un joueur clé pour la saison 2022-2023.

La théorie du complot

Suivre les équipes professionnelles de Boston est un sport en soi. Le contrat stipule que chaque possibilité de signature chez une équipe de Beantown s’accompagne de rumeurs exponentielles. Que ce soit les Patriots et le fameux « flirt » constant avec Larry Fitzgerald ou les Red Sox avec chaque agent libre à l’hiver, il est impératif de créer une histoire en faveur de son équipe.

Une source fiable et connectée à Boston a glissé un mot intriguant sur son balado. L’ancien animateur télé des Celtics et analyste pour The Ringer, Ryen Russillo, a réussi son devoir de « partisan » des Celtics hier en parlant du futur de LeBron James. Principalement, Russillo rappelait à l’audience que le président du Jazz, Danny Ainge, est un Celtic de coeur; il a gagné un championnat comme joueur à Boston et a dirigé l’équipe pendant plus de vingt ans. Son fils, Crew, est l’assistant de Brad Stevens à Boston.

Contexte oblige, la vente de feu en Utah n’est pas finie alors que Bojan Bogdanovic, Jordan Clarkson et Mike Conley restent toujours à être échangés avant la saison. Plusieurs analystes envoient ces joueurs vers les Lakers, plus souvent qu’autrement en échange de Russell Westbrook.

Si Ainge avait le choix d’aider les Celtics ou les Lakers, l’ancien membre des Celtics aiderait-il vraiment Los Angeles? Voici ce que Russillo en dit :

« J’avertirais, et je ne dis pas que c’est une certitude, mais je crois que c’est intéressant. Ainge est de la vieille école. […] Il a l’histoire avec Boston. S’il y a une version des évènements où Bogdanovic est échangé à Boston après la blessure à Gallinari. […] Je peux voir Ainge, si c’est serré [avec les Lakers], l’envoyer à Boston où son fils dirige l’équipe avec Brad Stevens. […] Je crois que si c’était Magic Johnson au lieu de Danny Ainge, il ferait la même chose pour les Lakers. »

The Ringer, The Ryen Russillo Podcast

La saison morte remplit sa définition au mois de septembre, cette saga nous le confirme. Il est tout de même obligatoire de dire que ce n’est pas le style des Celtics, ni de Brad Stevens, de participer à ce genre de transaction. S’il y a une chose certaine et constante, c’est que les Celtics mettront la continuité de l’équipe de l’avant. Avec une participation en finale avec un noyau stable et local, il est difficile de croire que Stevens ajoutera à nouveau à son effectif après l’acquisition, entre autres, de Malcolm Brogdon.

De gros noms encore disponibles parmi les agents libres | AlleyOop360
On compte notamment Dennis Schroder, Carmelo Anthony ou encore Dwight Howard.
alleyoop360.com
Jean-Christophe Dion

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