Suivant les prolongations de contrats maximales massives octroyées à Nikola Jokic, Devin Booker, Bradley Beal, Ja Morant, Karl-Anthony Towns et autres vedettes durant la nuit de jeudi à vendredi, c’est maintenant au tour de Zion Williamson de se joindre à la fête. Les Pelicans de La Nouvelle-Orléans lui font signer une extension de niveau recrue d’une valeur allant jusqu’aux 231 millions $, selon Shams Charania de The Athletic.
Si tout se passe bien et que le power forward étoile qui soufflera 22 bougies dans deux mois souhaite demeurer en Louisiane à travers l’entièreté de cet engagement, les partisans des Pels auront droit aux divertissants services de Williamson jusqu’en 2028, avec ce nouveau contrat de cinq ans prenant effet dès 2023-2024.
Il s’agit d’un énorme coup pour le vice-président David Griffin et ses collègues. Si Zion avait renoué ses vœux de loyauté envers l’équipe à quelques reprises dans le passé, un doute régnait à savoir si ses intentions étaient réelles, particulièrement après des épisodes d’absences prolongées du joueur vedette et un détachement notable. À titre de rappel, Williamson n’a pas enfilé son maillot de la saison pour les Pelicans, et n’avait pas contacté CJ McCollum personnellement lorsque la transaction l’amenant en Nouvelle-Orléans a eu lieu.
Tout de même, Zion a su faire taire les doutes dernièrement en confirmant son désir pressant de paraffiner cette prolongation avec son club actuel, et ce, le plus vite possible.
Zion Williamson a tenu sa parole et deviendra l’un des athlètes les mieux rémunérés du circuit, avec un salaire annuel qui pourrait avoisiner les 46 M$ de moyenne. Ces sommes ne sont toutefois pas confirmées, puisque les détails de l’entente – incluant des protections dans les deux directions – sont encore en phase de négociations. Nous aurons plus de détails sur le contrat de l’All-Star alors que le tout est officialisé.
Comme toutes les signatures de vedettes dans cette ère du « player empowerment », rien ne garantit cependant que ces joueurs demeureront sous ces mêmes cieux pour l’entièreté de leur fiche contractuelle; il ne suffit que de penser à Ben Simmons récemment, ainsi que James Harden, Anthony Davis et une longue liste de joueurs de premier plan ayant forcé leur sortie d’une situation qu’ils trouvaient peu favorable. Comme c’était le cas pour ces hommes, Zion pourrait bien « sign now, ask out later », soit signer maintenant et demander un échange plus tard.
Or, s’il y avait bien un moyen pour l’organisation des Pels de convaincre leur protégé de vouloir poursuivre l’aventure, c’était en remportant des matchs de basketball et en mettant sur pieds un effectif compétent. Mission accomplie : New Orleans s’est mesurée à la formation à la meilleure fiche de saison régulière dans le cadre du premier tour des éliminatoires et s’en est sorti avec deux gains. Pas mal pour cette jeune unité qui venait tout juste de greffer CJ McCollum à son noyau.
Ce jeune nucléus, d’ailleurs, inclut des éléments défensifs et offensifs fort intéressants tels que Herb Jones et Jose Alvarado, en plus de Brandon Ingram et Jonas Valanciunas. Ce sont là de belles propositions à faire à Zion, en vue d’une transition vers le statut de prétendant au titre dans la conférence de l’Ouest. Avec un Williamson engagé, les Pelicans sont outillés pour faire du bruit dès l’an prochain.
Les dirigeants de l’équipe peuvent donc se réjouir à l’idée d’avoir survécu – du moins, pour l’instant – à la boule de neige de rumeurs qui menaçait de voir Zion quitter froidement le sud-est américain comme l’avait fait AD quelques années avant. Cette boule de neige était sur le point de se transformer en avalanche irréversible si on en croyait plusieurs rumeurs, rapports et spéculations, mais quelques pions bien placés semblent avoir renversé la vapeur.
À son unique campagne de plus de 30 joutes (61 matchs joués) en carrière, le prometteur ailier fort en a mis plein la vue au son de 27.0 PTS, 7.2 REB, 3.7 AST et 0.9 BLK par rencontre en réussissant un hallucinant taux de 61% de ses tirs. Ces productions efficaces ont fait de lui un des plus jeunes membres du Match des étoiles des récentes années, une mention amplement méritée considérant qu’il s’agissait d’une saison record du point de vue de la combinaison des points et du rendement. En 2021-2022, en revanche, une étrange blessure au pied qui ne connaissait pas le rythme de guérison prévu l’a contraint d’observer l’évolution des siens à partir des lignes de côtés.