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Adebayo, Maxey, Quickley et autres sans prolongation

Crédit : USA Today Sports

En résumé

Au total, 13 joueurs de la cuvée 2020 n'ont pas de prolongation de contrat après la date limite du 23 octobre, tandis que 14 de leurs homologues en ont signé.

Lundi soir à 18h00 était l’heure limite pour les joueurs issus de la classe de 2020 qui voulaient s’entendre avec leur franchise respective sur de nouvelles prolongations de contrats – ce que plusieurs ont fait, mais pas tous.

Aujourd’hui, Tyrese Maxey (76ers), Immanuel Quickley (Knicks), Saddiq Bey (Pistons), Patrick Williams (Bulls), Obi Toppin (Pacers), Precious Achiuwa (Raptors), Malachi Flynn (Raptors), James Wiseman (Pistons), Killian Hayes (Pistons), Isaac Okoro (Cavaliers), Kira Lewis Jr (Pelicans), Chuma Okeke (Magic) et Aleksej Pokusevski (Thunder) se retrouvent tous sans contrat au-delà de la saison 2023-2024.

Ces derniers seront donc joueurs autonomes l’été prochain, mais sous restriction de leur club actuel.

Pour chacun de ces 13 hommes n’ayant pas trouvé de terrain d’entente avec leurs supérieurs pour une extension, ce sont 14 de leurs confrères du repêchage de 2020 qui ont paraphé leur prolongation. Cette liste inclut :

Dans le cadre de ce même encan, trois joueurs au sein de la première ronde de repêchage se retrouvent sans contrat garanti dans la NBA pour 2023-2024 : RJ Hampton (Heat), Udoka Azubuike (Jazz) et Leandro Bolmaro (EuroLigue). Jalen Smith, le 10e choix au total, gagnera 5,4 M$ avec les Pacers d’Indiana cette saison, après avoir accepté son option de joueur à la troisième année d’un contrat signé chez l’équipe qui l’a repêché, soit les Suns de Phoenix.

Dans le cas des joueurs qui n’ont pas garanti leur futur chez leur franchise actuelle, l’absence de prolongation ne veut toutefois pas dire qu’ils quitteront nécessairement leur demeure à l’entre-saison de 2024.

Dans le cas des Raptors, par exemple, avec Achiuwa et Flynn, les dirigeants de l’équipe ont visiblement préféré attendre de voir comment cette formation remodelée fonctionnera sous Darko Rajakovic avant de faire d’engagements à long terme. C’est même le cas pour Pascal Siakam et Gary Trent Jr, eux qui attendent toujours de s’entendre avec Masai Ujiri et cie. au-delà de cette saison.

Cette quatrième campagne chez les professionnels en sera une cruciale pour l’intérieur Precious Achiuwa et le meneur Malachi Flynn, eux qui devraient avoir beaucoup à prouver. Sur le marché des agents libres de l’été 2024, plusieurs noms alléchants pourraient garnir le bassin de joueurs disponibles (mais restreints). Reste à voir lesquels d’entre eux accepteront les offres hostiles qui leur seront présentées.

Dans un autre ordre d’idée, Bam Adebayo du Heat de Miami avait lui aussi jusqu’à lundi pour négocier et compléter une prolongation de contrat avec son club. Contrairement aux jeunes joueurs de la cuvée 2020, Bam avait jusqu’à 11h59 hier, tout comme Giannis Antetokounmpo. Si le Greek Freak a su trouver un accord avec l’état-major des Bucks, on ne peut pas en dire autant pour Adebayo et celui du Heat.

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Or, il ne faut pas s’emballer chez les partisans de South Beach; Bam demeure sous contrat jusqu’en 2025-2026, année où il empochera les derniers 37 M$ de sa fiche de 163 M$ (cinq ans). De plus, le pivot de 26 ans pourra potentiellement bénéficier de cette patience, car s’il signe une prolongation plus tard, soit à l’été 2026 lorsqu’il deviendra joueur autonome sans restriction, il risque d’être éligible pour une prolongation de type supermax.

Le critère d’éligibilité ? Bam devra avoir figuré parmi une équipe All-NBA d’ici là ou remporté un trophée individuel majeur, comme celui de Joueur défensif de l’année. À chaque saison, Adebayo est dans la course pour cet honneur, mais jusqu’à présent son CV personnel n’inclut que deux mentions d’All-Star et quatre de joueur All-Defensive.

Le rideau est levé ce soir sur la saison 2023-2024 de la NBA.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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