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Les Knicks intéressés par Bruce Brown, qui effectuait ses débuts à Toronto face aux Bulls

Crédit : NBAE via Getty Images

En résumé

Scottie Barnes connaissait une soirée phénoménale dans un malheureux revers à Toronto, où Bruce Brown faisait son entrée en matière, environ 32 heures après l'échange.

Ce n’était que mercredi dernier, le 17 janvier, que Pascal Siakam était envoyé à Indianapolis par le biais d’une transaction rapportant Bruce Brown, entre autres atouts, aux Raptors de Toronto, et l’ex-Pacer était déjà en uniforme jeudi soir pour effectuer son entrée en matière à Toronto. Aussi vite arrivé, Brown est déjà au centre de rumeurs qui suggéreraient son départ, vers une brochette de destinations incluant principalement les Knicks de New York.

Ian Begley de SNY TV a d’ailleurs rapporté jeudi que – si l’organisation torontoise devait rendre disponible l’ailier de 27 ans – les Knicks auraient un intérêt significatif.

Détails sur la rencontre entre les Bulls et les Raptors plus bas.

Ian Begley a précisé via SNY TV que les Knicks effectueraient « sûrement » un coup de fil, dans l’éventualité où Bruce Brown était placé sur le marché des transactions par Masai Ujiri, président des Raptors. L’entraîneur en chef des Knicks Tom Thibodeau aurait été un grand partisan du joueur polyvalent de 6 pi 4 po, champion avec les Nuggets de Denver, depuis son parcours universitaire.

Du côté des Knickerbockers, Quentin Grimes serait disponible, selon plusieurs rapports, mais Toronto ne serait pas parmi les concurrents pour ses services, qui seraient plutôt formés du Jazz, des Grizzlies, des Rockets et des Hawks, ces derniers ayant eux-mêmes rendu Dejounte Murray accessible, toujours selon Ian Begley.

Bruce Brown, lui, apporte à Toronto une grande valeur individuelle comme atout, aux yeux de formations qui souhaitent prétendre au titre dès cette année. Il a grandement contribué aux succès des Nuggets en 2022-2023 et fait office de pièce amovible malléable – pouvant être insérée dans presque n’importe quel alignement partant.

Il empoche 22 M$ pour cette année après avoir signé son tout nouveau contrat de deux ans chez les Pacers en juillet, la deuxième saison étant une option d’équipe de 23 M$. Certes, il n’est pas une commodité à rabais, mais l’équipe qui aura la masse salariale nécessaire pour accueillir un tel salaire pourrait grandement bénéficier des services de Brown en séries éliminatoires, en ayant ensuite le luxe de lui octroyer ou non son salaire de 25 M$ en 2024-2025.

Les Raps pourraient, évidemment, aussi bien décider de poursuivre l’aventure avec Bruce Brown, mais il serait peut-être à leur avantage de transiger le nouvel arrivé afin de maximiser le retour pour Pascal Siakam et aller se procurer davantage de pièces futures, afin d’entourer Scottie Barnes, Immanuel Quickley et RJ Barrett.

Détails et analyse de l’accord entre Toronto, l’Indiana et La Nouvelle-Orléans :

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Les prouesses de Scottie Barnes insuffisantes devant les sommités de l’histoire des Raptors

Les derniers jours ont été mouvementés dans la capitale ontarienne, considérant l’au revoir amer fait à Siakam, le décès du bon ami de Darko Rajaković, l’entraîneur Dejan Milojević, ainsi qu’une paire de joutes en deux soirs, au ScotiaBank Arena. Si ces jeunes Raptors renouvelés ont surpris à l’occasion de cette première portion d’un programme double avec une victoire émotive contre le Heat de Miami, l’histoire était bien différente le lendemain face aux Bulls de Chicago.

Les Bulls ont profité d’une priorité de 14 points bâtie tôt en première demie, contre des Raptors fatigués, pour utiliser leur erre d’aller jusqu’à la ligne d’arrivée, question de l’emporter 116-110. Ce n’est toutefois pas sans une bonne frousse de dernière minute et sans devoir composer avec un Scottie Barnes redoutable que DeMar DeRozan, Nikola Vucevic et cie. sont allés se procurer leur 20e gain (en 43 sorties) de la saison.

Vuc a mené la charge pour ses Bulls en récoltant 24 points, 14 rebonds, 7 aides et 2 interceptions, tout en convertissant 60% de ses tirs, alors que Zach LaVine ne jouait que 24 minutes, pour 8 points, lui qui a dû quitter la rencontre, frustré, après s’être tourné la cheville, avant de revenir au jeu, pour finalement être replacé sur le banc pour de bon.

Coby White, à 23 ans, connait sans doute sa meilleure campagne individuelle à vie, désormais membre du cinq partant à tous les matchs, et il est certainement à mentionner dans la conversation quant au titre de Joueur le plus amélioré pour 2023-2024. Sa moyenne de points par match a bondi de 9.7 à 18.6 entre l’année passée et celle-ci, puis il convertit 40% de tous ses tirs à 3-points, à un rythme de sept tentatives par joute.

Hier à Toronto, le petit point guard faisait à nouveau démonstration de ses talents améliorés avec 23 points, 8 rebonds, 4 passes, 2 vols de ballon et 53% d’efficacité au tir, additionnés d’une cote différentielle de +23.

On parlait de ces derniers jours comme des montagnes russes pour la franchise canadienne, mais il s’agissait également d’une période de rétrospective et d’exposition, en quelques sortes, avec tant de légendes des Raptors qui étaient de passage au ScotiaBank Arena. Pascal Siakam était là en début de semaine, avant que Kyle Lowry ne vienne faire une apparition mercredi soir, suivi de DeMar DeRozan jeudi, lequel a joué devant Vince Carter, présent sur les lignes de côté à Toronto.

Il ne manquait que les invitations à Kawhi Leonard et Chris Bosh.

DeRozan, opposé à un de ses anciens clubs, a bien fait en 38 minutes de jeu pour terminer la rencontre avec 24 points, 7 rebonds et 6 passes décisives à son compte. L’équipe qui l’a repêché en 2009 lui a donné du fil à retordre hier au quatrième engagement lorsqu’elle a remonté la pente, reprenant les devants par un point avec environ deux minutes à jouer.

DeMar a cependant réussi un tir de mi-distance, puis deux lancers francs afin de récupérer la priorité, et Coby White a planté la dague ultime dans le cœur des Raptors avec un lay-up à la 19e seconde.

Malgré quelques erreurs en fin de joute et ses 6 revirements, Scottie Barnes a eu un grand impact dans le cadre de l’affrontement, grâce à ses 31 points, 7 rebonds, 6 passes, 3 interceptions et 3 contres, en plus de 61% d’efficacité au tir. Cette performance représentait seulement une deuxième occasion depuis le début des années 2020 où un joueur y allait de telles statistiques dans un revers.

Il a contribué à tous les aspects de l’effort des siens, se méritant même un compliment de la part de son nouveau collègue, Bruce Brown, qui a dit en conférence d’après-match que Scottie « est un dawg. Il est une superstar de premier rang. »

Brown, justement, participait à 24 minutes d’activité – même s’il n’a pas encore connu d’entraînement avec sa nouvelle équipe –, contribuant de belle façon avec 15 points et 7 rebonds en sortie de banc. Les dernières 48 heures de Bruce ont été rocambolesques, avec un vol de Sacramento vers l’Indiana, puis un autre vers Toronto pour y arriver à 13h00 le jour du match, avant d’y passer ses examens médicaux.

Les Bulls pointent désormais au neuvième échelon de la conférence de l’Est, tandis que les Raps se retrouvent plutôt au 12e rang avec une fiche de 16-26. Ils sont à deux matchs d’écart avec Atlanta en 10e place, la dernière donnant accès au tournoi de Play-in. Le prochain affrontement des Raptors aura lieu ce samedi à 19h30, au Madison Square Garden de New York pour y croiser le fer avec un ancien ami, O.G. Anunoby, et les Knicks.

À titre de note intéressante, O.G. présente le meilleur différentiel de l’histoire pour un joueur à travers ses 10 premières sorties chez un nouveau club, avec une cote de +173. L’ailier a joué 42 minutes jeudi soir dans une victoire face aux Wizards de Washington, et disait à ce sujet en conférence d’après-match « qu’il était habitué » de jouer autant. À Toronto, il a déjà « joué genre 58 minutes en une soirée. »

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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