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Les Celtics désormais à deux victoires d’un 18e titre

Crédit : Peter Casey-USA TODAY Sports

En résumé

Boston a protégé son domicile en s'emparant du deuxième match de la finale, grâce à un bel effort collectif.

Les Mavericks de Dallas ont mieux fait au deuxième match de la finale face aux Celtics de Boston, dimanche soir, au TD Garden de Boston, mais l’équipe locale s’en est tout de même sortie avec le triomphe au compte de 105-98. Jaylen Brown, Jayson Tatum et cie. ne se sont pas laissés distraire par les commentaires de Jason Kidd en avant-match et on monté une autre solide performance bidirectionnelle afin de mener l’ultime étape de la saison 2023-2024 deux victoires à zéro. L’illustre franchise du Massachussetts n’est donc qu’à deux gains de soulever une 18e bannière de champions au plafond du Garden.

La grosse victoire des Celtics afin de donner le ton à la série et d’en prendre les contrôles de façon imposante a été accompli par le travail d’équipe et… la défense.

Après une véritable dégelée au Match #1, Boston devait s’attendre à ce que l’adversaire revienne en force et démarre la seconde partie avec le couteau entre les dents. C’était partiellement vrai, alors que Luka Doncic connaissait un début de match en lion, mais l’excellence des Celtics s’est à nouveau montré trop importante pour les Mavericks aux deuxième et troisième quarts, lesquels ont chacun été remportés par les locaux 29 à 23.

Pourtant, Dallas bénéficiait d’une priorité de 7 points tôt dans la soirée et menait par 3 points après 12 minutes d’activité. Or, les C’s n’ont pas montré de signe de panique et se sont méthodiquement mis à l’œuvre des deux côtés du ballon afin de reprendre les devants et ensuite continuer à entretenir leur avance qui a fluctué de 2 à 14 points tout au long de la deuxième demie.

Tant bien que mal, les Mavs ont tenté une remontée ultime : avec environ 50 secondes à jouer, PJ Washington avait l’opportunité de réduire l’écart à seulement 3 points s’il convertissait un dunk en transition, mais il était flanqué par Jaylen Brown d’un côté et Derrick White de l’autre, eux qui ont combiné leur pression défensive pour « contrer » Washington à l’anneau.

Cette séquence a essentiellement cloué le cercueil des visiteurs, eux qui venaient pourtant de réussir quelques paniers et lancers francs rapides – signés Luka Doncic – dans l’objectif de surprendre les Celtics par derrière, mais le tout fut en vain :

Le défi qui se présente aux Mavericks en est un de taille, et la profondeur qui fait de cette unité bostonnaise une aussi grande menace était mise de l’avant de magnifique façon dimanche, lorsque cinq membres de l’équipe ont amassé 12 points ou plus. Même Payton Pritchard en sortie de banc, lui qui a participé à seulement 12 minutes, a aidé d’un tir à 3-points fort impressionnant, question de contribuer de son petit grain de sel.

Les problèmes offensifs et défensifs de la troupe représentante de l’Ouest étaient moins faciles à discerner cette fois, mais ils étaient tout de même là, particulièrement en deuxième moitié de joute. Au moins, ils ont enregistré 21 passes décisives collectives, après seulement 9 au premier match. Il en demeure que leurs 15 revirements et seulement six tirs extérieurs convertis en 26 tentatives ne sont pas dignes d’une équipe championne.

Ils ont également raté huit lancers francs, pour s’incliner par 7 points… Voilà notamment ce qui devra impérativement être amélioré si Dallas souhaite aller chercher une ou deux victoires dans son domicile à partir du Match #3.

Du côté des C’s, on attribuait cette fois la mention de joueur du match à Jrue Holiday, après que Kristaps Porzingis et Jaylen Brown aient mené la charge au premier. Le meneur de jeu vétéran est le seul membre de son escouade actuelle qui a déjà été champion auparavant (2021, Bucks de Milwaukee) et c’était apparent dans son calme, sa compréhension du moment et ses percées déterminées au panier.

Holiday s’est chargé de 26 points, 11 rebonds, 3 aides, 2 tirs réussis du périmètre, 1 interception et 1 contre, le tout en convertissant un ahurissant 11/14 de tous ses tirs (79%). Le garde de 33 ans se joint donc à Wilt Chamberlain, Kareem Abdul-Jabbar et Shaquille O’Neal dans la très courte liste de joueurs à accomplir l’exploit d’au moins 25 points et 10 rebonds en une joute de finale sur 78% au tir ou mieux – mais il est le premier à le faire sans commettre de revirement !

Question de bien épauler Jrue dans sa surprenante sortie, Brown s’est quant à lui chargé de 21 points, 4 rebonds, 7 passes décisives et 3 vols de ballon, alors que Jayson Tatum inscrivait 18 points, 9 rebonds et 12 mentions d’aide, mais avec un moins bon rendement de 27% au tir. À la suite de deux matchs, cette édition des Celts compte cinq membres de l’équipe qui maintiennent au moins 16 PTS de moyenne, ce qui n’a pas été vu dans la NBA après deux matchs de série finale depuis 1968.

JT n’est certainement pas celui qui se mériterait le trophée de Joueur le plus utile de la finale si ce dernier était remis aujourd’hui, mais ça n’importe peu pour l’ailier vedette de 26 ans qui a déjà atteint ce niveau dans le passé, sans toutefois soulever le trophée Larry O’Brien. Il est cette fois-ci conscient que ce sera par le travail d’équipe et en laissant son égo de côté qu’il pourra goûter à la gloire ultime.

En cette après-saison, lorsque Jayson Tatum récolte moins de 20 points, son équipe en est à quatre victoires, sans revers. Somme toute, sa ligne de statistiques traditionnelles hier soir (points, rebonds et passes décisives) n’a pas été égalée en finale par un membre des Celtics depuis le légendaire Larry Bird.

« Je me suis déjà rendu ici et nous n’avons pas gagné, » a dit Jayson Tatum en conférence d’après-match, dimanche soir. « Pourquoi est-ce que je laisserais mon égo ou mon besoin de marquer faire entrave à [notre objectif] ? »

Derrick White a déposé 18 points, 5 rebonds, 2 passes, 2 blocs et 3 de ses propres interceptions dans la victoire, alors que Porzingis, toujours en sortie de banc, y est allé de 12 points, 4 rebonds et 2 contres, à travers seulement 24 minutes. Le gaillard de 7 pi, 2 po semblait être ennuyé par de la douleur à la jambe droite à un moment du quatrième quart, boitant visiblement; il n’a pas participé aux dernières minutes du combat, notamment car il revient tout juste d’une absence de plus d’un mois en raison de blessure au mollet. Le Letton a déclaré en fin de soirée qu’il « mourrait sur le terrain » s’il le fallait.

En ce qui a trait aux Mavs, on peut à nouveau pointer vers Doncic comme catalyseur de l’attaque, lui qui a terminé sa soirée de travail avec un impressionnant triple-double de 32 points, 11 assistances, 11 rebonds captés et même 4 ballons volés. S’il faisait preuve de grande adresse au tir en première demie – avec 23 points et 9/13 du terrain –, ses paniers étaient cependant plus difficiles à trouver en deuxième, stabilisant son rendement d’efficacité globale à 57% pour tout le match, avec une conversion de 4/8 depuis l’arche.

Sa participation au deuxième duel était pourtant « incertaine » avant de l’entamer, car Luka souffrait de douleur à l’abdomen (contusion thoracique), en addition à ses nombreuses blessures déjà existantes. Mais après un quart, le Slovène en était déjà à 13 points, tandis que les Jays avaient combiné leurs efforts pour seulement 2 points, ce qui laissait présager une monstrueuse performance de la part de Doncic, laquelle ne s’est pas concrétisée.

Il est tout de même devenu le plus jeune joueur de l’histoire à mettre un triple-double de 30 points ou plus en finale. De plus, on doit ajouter son nom à une liste de maintenant six hommes qui ont inscrit au moins 30 points à leurs deux premières expériences en finales de la NBA.

Chez ses coéquipiers, Daniel Gafford était parmi les plus importants, avec 13 points, 9 rebonds et 1 tir bloqué, alors que PJ Washington finissait l’événement avec 17 unités et 7 rebonds à son compte. On s’attendait encore une fois à plus de la part de Kyrie Irving, lui qui n’a enregistré que 16 points sur 39% d’efficacité au tir, puis 2 rebonds et 6 passes.

Le prochain rendez-vous a lieu au domicile des Mavericks alors qu’on transporte cette grande finale vers le Texas, pour un coup d’envoi de 20h30, ce mercredi, le 12 juin.

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Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

Liam Houde

Liam a gradué en journalisme au Collège La Cité, à Ottawa. Il aime marier son amour de la rédaction avec sa passion pour le basketball et son objectif est de faire du Québec un endroit où ce sport est un élément clé de la culture.

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