L’encre n’est pas encore mise sur papier, mais Pascal Siakam devrait signer une nouvelle fiche contractuelle maximale chez les Pacers d’Indiana, selon Adrian Wojnarowski d’ESPN. On parlerait ici d’une entente de quatre ans et de 189,5 millions de dollars américains, laquelle sera rendue officielle le 6 juillet lorsque la période moratoire du marché des joueurs autonomes sera terminée.
Si les négociations ont lieu aussi tôt entre les deux partis, c’est que la nouvelle convention collective de la NBA stipule que les 30 équipes du circuit peuvent désormais discuter les premières de nouveaux contrats avec leurs joueurs qui deviendront agents libres cet été-là, et ce, dès que la saison se termine – donc en l’occurence au lendemain de la conquête du championnat par les Celtics de Boston.
Depuis que l’état-major de la franchise d’Indianapolis a pris la décision en janvier d’effectuer cette massive transaction avec les Raptors de Toronto, il avait confiance en le désir sincère de Siakam de demeurer chez sa nouvelle formation à long terme. Cette confiance a été récompensée : Spicy P restera donc à Indy jusqu’à la saison 2027-2028, lorsqu’il sera âgé de 33 ans. Le Camerounais a récemment soufflé 30 bougies, en avril.
Le président des opérations basketball Kevin Pritchard et le directeur général Chad Buchanan n’auraient pas hésité à présenter cette offre à leur power forward étoile. Avec ce nouvel accord, Pascal Siakam devrait empocher en moyenne 47,4 M$ par année et exactement 42,3 M$ en 2024-2025, avant que son salaire annuel n’augmente à chaque année jusqu’au point d’atteindre son apogée de 52,5 M$ en 2027-2028.
L’Indiana s’assure donc les services de ses deux meilleurs atouts jusqu’en 2028 ou 2029, considérant la signature de leur meneur de jeu vedette, Tyrese Haliburton. Il ne restera qu’à voir si l’équipe saura entourer adéquatement leurs stars et si cette paire aura ce qu’il faut pour atteindre les plus hauts sommets.
C’est ce genre de sommes que Masai Ujiri et ses collègues au sein de l’état-major des Raptors n’étaient pas prêts à octroyer au joueur qui a grandi en Ontario au sein de la concession, car elle entamait un virage jeunesse. Le précédent contrat que l’équipe lui avait donné représentait alors aussi une fiche maximale, en 2020 : c’était de quatre ans et 137 M$.
Joueur All-Star et All-NBA à deux reprises au fil de sa carrière, Siakam a contribué de belles façons au parcours éliminatoire des Pacers cette saison, lequel s’est conclu en finale de conférence lorsque la troupe de Rick Carlisle s’est inclinée en quatre matchs face aux Celtics, les éventuels champions NBA. Ce changement de décor était le premier pour Pascal depuis qu’il a été repêché 27e au total à l’encan de 2016 par Toronto.
Son cheminement dans la Ville Reine a été marqué par beaucoup de succès et plus de sept ans d’aventures qui ont vu Siakam passer d’un jeune homme à un professionnel aguerri. Le tout a d’abord été amorcé en G League pour les Raptors 905, en compagnie de son bon ami Fred VanVleet, là où Pascal Siakam s’est ultimement mérité le trophée de MVP de la finale, avant de progresser de manière fulgurante, année après année.
À l’occasion de la même campagne où il a remporté le titre de Joueur le plus amélioré, en 2018-2019, P-Skills s’est inséré dans l’alignement de départ de Nick Nurse aux côtés de Kyle Lowry, Danny Green, Kawhi Leonard, Jonas Valanciunas, puis éventuellement Marc Gasol, afin de soulever le trophée Larry O’Brien à la fin d’une formidable épopée en séries.