L’entre-saison de 2023 dans la NBA a été forte en revirements et modifications d’effectifs pour maintes formations – même si les dossiers Damian Lillard et James Harden n’ont pas encore été réglés au moment d’écrire ces lignes. Avec certains camps d’entraînement qui seront amorcés aussi tôt que le 27 septembre, cette semaine, nous souhaitions vous aider un peu avec le nouveau paysage de la NBA.
Détails sur la présaison de la NBA
Pour ce faire, voici une liste de changements d’adresse pour certains joueurs dont vous auriez peut-être oublié la nature.
Malik Beasley chez les Bucks de Milwaukee – 1 an, 2,7 M$
Selon Adrian Wojnarowski, l’entente entre Beasley et les Bucks est pour un an et un minimum de 2,7 M$ – une aubaine pour l’acquisition du joueur qui menait le circuit l’an dernier au chapitre des tirs à 3 points réussis en sortie de banc. Ça a pris du temps avant que Malik Beasley ne trouve preneur sur le marché, mais l’un des meilleurs joueurs autonomes toujours disponibles a été retiré du tableau au Jour 4 de la période des agents libres.
Joe Ingles chez le Magic d’Orlando – 2 ans, 22 M$
Dans le cadre d’un des développements les plus étranges de l’été, Joe Ingles est débarqué dans le bassin de jeunesse du Magic avec de l’expérience et de la sagesse à revendre. Selon Spotrac, ses 11 M$ pour 2024-2025 sont sujets à une option d’équipe. Le Magic semble prêt à commencer la prochaine phase de son développement, en tentant d’aller chercher des minutes d’expérience en séries pour ses jeunes atouts Paolo Banchero, Franz Wagner et autres.
Lonnie Walker IV chez les Nets de Brooklyn – 1 an, 2,4 M$
Ayant fait ses preuves sur la plus grande des scènes, notamment en séries éliminatoires contre les Warriors de Golden State au printemps dernier lors du match qui a été intitulé « The Lonnie Walker Game », l’athlétique arrière est prêt pour un plus grand rôle à Brooklyn qu’à Los Angeles.
Échange : Joe Harris aux Pistons de Détroit
Attachés à Harris dans l’ensemble reçu par l’organisation des Pistons sont deux choix de second tour qui partent pour le Michigan, permettant à Brooklyn de bénéficier d’une exception d’échange d’une valeur de 19,9 M$. Le rendement de 43,7% de Joe Harris, 31 ans, au périmètre est le meilleur de tous les joueurs actifs.
Même s’il a terminé la dernière campagne avec seulement 7.6 PTS de moyenne en 74 joutes – sa pire production depuis 2016 –, Harris ne peut qu’aider à espacer le terrain offensif des Pistons qui pointaient au 22e rang de la NBA l’an dernier aux tirs extérieurs réussis.
Bruce Brown chez les Pacers d’Indiana – 2 ans, 45 M$
Bruce Brown a séduit plusieurs formations avec son jeu propice aux victoires en voie de soulever le Larry O’Brien, il y a quelques mois. Ce sont les Pacers qui avaient visiblement le plus à lui offrir; avec ses 22,5 M$ par année, en moyenne, Brown se méritera un meilleur salaire que Domantas Sabonis et Dejounte Murray, soit des joueurs All-Stars.
Aux yeux de Brown, l’option de club à la deuxième année n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus rassurant, mais les 22 millions $ qui lui sont garantis sont déjà plus que ce qu’il a touché durant toute sa carrière.
Max Strus chez les Cavaliers de Cleveland – 4 ans, 62 M$
Max Strus prend la direction de Cleveland, comme l’indiquaient Marc Stein et plusieurs experts avant d’ouvrir le marché, le 1er juillet. Ce sera toutefois dans le cadre d’une transaction « sign-and-trade » à trois clubs qui permettra aux Spurs d’acquérir Cedi Osman, Lamar Stevens (ensuite passé aux Celtics) et un choix de deuxième tour.
Le Heat obtient comme compensation pour la perte d’un autre de ses meilleurs atouts non repêchés un choix de deuxième ronde via les Cavaliers. Tout comme Georges Niang, Strus vient consolider l’adresse aux tir extérieurs du collectif des Cavs – quittant également un rival de conférence pour un autre.
Échange : Obi Toppin aux Pacers d’Indiana
Les Pacers ont mis sur pieds l’arrivée de l’intérieur Obi Toppin grâce à un retour de deux futurs choix de second tour. L’athlétique acquisition d’Indiana n’a jamais vraiment goûté à l’opportunité qu’il méritait à New York, avec environ 15 minutes de jeu par match à travers trois campagnes et 201 apparitions.
Dennis Schroder chez les Raptors de Toronto – 2 ans, 26 M$
Le point guard qui a mené l’Allemagne vers son premier titre de Championne du monde de la FIBA, raflant les honneurs de MVP du tournoi au passage, sera en uniforme pour les Raptors à partir d’octobre. Ce qui avait l’allure d’un médiocre et décevant prix de consolation pour la perte de Fred VanVleet au moment de la signature a aujourd’hui (au moins) le potentiel de rassurer quelque peu les partisans des Raps.
Les performances de Schroder en Asie, incluant 19 points par rencontre, ont totalement changé la perception que nous avons de lui dans l’immédiat. Mais quel Dennis Schroder se présentera pour Toronto sur les parquets cet automne ?
Échange : John Collins chez le Jazz de l’Utah
Un visage important à Atlanta quitte finalement le nid, après des années au centre de rumeurs. L’Utah devra rémunérer John Collins au rythme de 25 M$ cette année, puis 26,5 M$ la suivante, avant qu’il n’ait droit à un salaire identique la saison d’après en acceptant une option de joueur (2025-2026). Rudy Gay et un choix de deuxième ronde ont pris la direction des Hawks.
N’oublions pas non plus ce qui pourrait être la plus importante acquisition de l’entre-saison, ou son plus gros flop : Kristaps Porzingis à Boston.
Toutes les signatures :
