Nous avions traité une fuite massive de tous les 30 maillots City Editions, ainsi que quelques paires de shorts, dans un article précédent, le 23 octobre dernier, mais voilà que chaque équipe de la NBA a désormais fait le dévoilement officiel de ces mêmes uniformes pour 2023-2024.
Ces dévoilements formels sont ici regroupés, accompagnés de description des intentions et de l’inspiration derrière tous les designs, en plus des parquets qui y seront associés et d’une liste de mes préférences personnelles.
La fuite en question :
Ces tenues seront portées par les joueurs dès ce soir, vendredi le 3 novembre, alors que l’édition inaugurale du tournoi intra-saison connaîtra son coup d’envoi à 19h00, à commencer avec un affrontement entre les Cavaliers et les Pacers.
À titre de note, cette année plus que jamais, ces produits de Nike font plusieurs mécontents sur la toile, qui qualifient généralement la cuvée 2023-2024 de la pire année pour les City Editions depuis que Nike a repris les rênes de la création d’uniformes officielle en 2017. Il va sans dire, ça ne crée pas l’unanimité en ligne.
Hawks d’Atlanta
L’équipe marketing des Hawks a récemment obtenu les droits d’auteur pour la phrase « lift as we fly », slogan qui peut être observé au bas de la camisole noire de leur City Edition, laquelle a d’abord l’air d’emprunter le bleu poudre au passé de la franchise à Saint-Louis (1957-1964). Toutefois, l’équipe a confirmé que c’est plutôt dans le but de souligner leurs uniformes de 1968, lorsque la franchise a débarqué dans la ville d’Atlanta.
Et est-ce que c’est Times New Roman ce « atl » ?
MISE À JOUR
Celtics de Boston
Rien de mal avec ce design et la touche de « bois » le long des côtes représente un beau clin d’œil aux typiques parquets de bois franc au TD Garden de Boston (anciennement Boston Garden), mais avec la couleur crème, on croirait plutôt être confrontés à un maillot des Bucks, non ? Supposément, il s’agirait d’un hommage au Canadien qui a inventé le basketball, le Dr. James Naismith.
MISE À JOUR
L’organisation des Celtics a confirmé que la police au devant du jersey se voulait une imitation du panneau sur la façade du YMCA de Springfield, au Massachussetts, là où le basketball a été inventé par le Dr. Naismith. Sur la ceinture des shorts, on retrouve un ballon en cuir traditionnellement utilisé lors des tous débuts du sport.
Nets de Brooklyn
Les Nets ont préféré la jouer prudemment à cette entre-saison : l’organisation a elle-même dévoilé en premier l’allure de son édition City en avril 2023 pour devancer tous les pirates informatiques. Après Jean-Michel Basquiat, un autre artiste brooklynois est cette fois à l’honneur, soit Brian Donnelly de KAWS.
Détails :
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Hornets de Charlotte
Le sobriquet « Buzz City » fait son retour à Charlotte et force est d’admettre que – malgré l’état actuel déplorable de la concession – c’est à nouveau un hit. Il s’agit d’ailleurs d’une troisième année consécutive où Charlotte se sert des accents dorés et de turquoise pour souligner son titre de ville hôte de la fabrique de monnaie officielle des États-Unis, en plus de l’historique ruée vers l’or en Caroline.
MISE À JOUR
Bulls de Chicago
Ce chandail des Bulls est parmi ceux qui plaisent le moins aux internautes, selon mes recherches – et on comprend pourquoi. La simplicité n’est pas toujours une mauvaise chose; au contraire, elle est généralement accueillie à bras ouverts dans ce genre de design moderne. Rappelons néanmoins que ces camisoles se vendent généralement pour plus de 100 $ sur les sites officiels de la ligue et de Nike…
C’est subtil, mais la police et le placement vertical du mot « Chicago » est en fait un hommage au Chicago Stadium, domicile du club entre 1967 et 1994. On l’appelait alors « the Madhouse on Madison. »
MISE À JOUR
Cavaliers de Cleveland
Le mois dernier à un événement privé pour les détenteurs de billets de saison, les Cavs ont partagé l’allure des uniformes City. Le sophistiqué motif doré que vous pouvez apercevoir comme tracé sur le collet, manches et à la ceinture des shorts est censé représenter fidèlement le tapis au théâtre de la Connor Place, aussi appelée le Palace Theatre.
MISE À JOUR
Plus on observe en détails cet uniforme, plus ont tombe sur divers clins d’yeux aux arts de la scène qui ont marqué l’histoire de Cleveland, « The Land ».
Mavericks de Dallas
Cible de critiques et injures, ce jersey des Mavericks en laisse plus d’un perplexes sur les réseaux sociaux, notamment par son absence de détails intéressants ou vraisemblablement d’effort dans sa création. Le produit final aurait comme objectif premier de tirer sa révérence au chanteur de musique soul Leon Bridges, natif de la région de Dallas-Fort Worth. On reconnait sa signature au bas.
Même si la police de caractère emprunte son identité à celle de la musique soul, le jersey en tant que tel n’a pas vraiment « d’âme ».
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Nuggets de Denver
Denver aime adore rappeler pourquoi la ville s’est méritée le surnom de « Mile High City ». Ici, c’est fait à l’aide du nombre 5 280, soit le nombre de pieds qu’on compte à l’intérieur d’un mile américain (donc non, pas mon NIP de carte débit). Les champions en titre du circuit auront fière allure lors de la demi-douzaine d’occasions qu’ils auront de se vêtir de cette tenue noire aux accents de rouge vin, bleu et jaune. Mais on a vu mieux.
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Pistons de Détroit
On aime généralement la saveur « Bad Boys » de ce maillot noir des Pistons. Sur les deux côtés, sous les bras, longent une série d’un logo populaire des années fortes du club lorsque Détroit a soulevé les trophées de champions en 1989 et 1990 et qu’un design avec os croisés et un ballon de basketball était aperçu ici et là sur de la marchandise de l’équipe.
MISE À JOUR
La signature du coach membre du Temple de la renommée Chuck Daly est ajoutée au bas du jersey.
Warriors de Golden State
En voilà un autre qui crée la polémique en ligne. L’uniforme City Edition des Warriors réussit au moins à souligner la présence de tramways dans la ville de San Francisco avec ses imitations de rails qui bordent chaque côté du jersey, puis l’inclinaison du mot « San Francisco » sur la poitrine qui fait référence aux nombreuses pentes de la ville californienne. Est-ce qu’il réussit cependant à charmer ses fans ? Pas vraiment.
MISE À JOUR
Rockets de Houston
La palette de couleurs utilisée par l’équipe marketing des Rockets de Houston ici, le bleu pâle et le rouge, a (plus ou moins) été empruntée aux tenues qu’arboraient les joueurs du club de 1995 à 2003, mais le surnom « H-Town », lui, est plus moderne. On comprend que le clin d’œil subtil ici est fait à l’ère championne de l’équipe des années 1990, grâce aux signatures des légendaires Hakeem Olajuwon et Clyde Drexler sur le devant du maillot.
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Pacers d’Indiana
Le coloré jersey des Pacers a su s’attirer déjà quelques défenseurs, presque des adeptes, mais également une foule de détracteurs. L’utilisation de motif en peinture en aérosol rend très old-school le vibe de la partie haut de cet uniforme. De plus, la police de caractère qui prête son style au mot « Indy » ruine le projet, aux yeux de certains.
MISE À JOUR
L’inspiration derrière cette source de division seraient « les nuits au ciel somber, les néons et les murales dans Indianapolis. »
Clippers de Los Angeles
Ce design (trop) simple presque enfantin des Clippers cette année est peut-être celui qui a attiré le plus de mécontentement chez les partisans de l’organisation – et de la NBA en général. Le pire dans tout ça : on ne connaît même pas la motivation derrière cette direction esthétique.
MISE À JOUR
OK, on connaît maintenant l’inspiration qui a donné lieu à ce design final. L’artiste contemporain Jonas Wood est derrière les illustrations sur cette gamme d’uniformes. Est-ce que ça la rend moins laide ? À vous de voir.
Lakers de Los Angeles
Le retour aux sources du Lakeshow se fait cette fois sous la forme d’un hommage direct au déménagement des Lakers de Minneapolis vers L.A. (1960) par la disposition et la polices des mots « Los Angeles Lakers » sur le devant du maillot – au lieu d’un bleu poudre comme vu précédemment. Cet arrangement en triangle se marie drôlement bien au noir du fond et aux couleurs habituelles de l’équipe. Or, mon collègue Félix Forget n’est pas fan, lui.
MISE À JOUR
Intitulée « California Dream » cette édition se servirait d’ailleurs du mauve et noir afin de faire référence aux couchers de soleil par-dessus Los Angeles.
Grizzlies de Memphis
Avec leur gamme City Edition pour 2024, les Grizzlies de Memphis donnent une leçon de simplicité et de comment bien s’y prendre. On peut entrevoir les lettres « MEM » sous formes de trois trios de bandes blanches verticales et horizontales en haut du numéro de joueur coloré or, le tout sur un noir épuré. Ces bandes représenteraient également les nombreux conteneurs de fret sur les navires de cargaison qui passent par Memphis, une ville portuaire sur la rivière du Mississippi. « MEM » est également le code d’aéroport à Memphis.
MISE À JOUR
Heat de Miami
« La culture du Heat ! » a souvent été répétée comme raison derrière les surprenants succès récents du club en séries éliminatoires. Cette culture intangible, cet état d’esprit, a été sur les lèvres de chaque partisan du basketball de la NBA à un moment ou un autre – et cette fois est immortalisée et représentée de la meilleure des façons sur un maillot de l’équipe, qui abandonne son rose et son turquoise du look Vice City qu’elle utilisait depuis 2017.
MISE À JOUR
Le Heat semble sauter à pieds joints dans le concept de leur fameuse phrase « Heat Culture ».
Bucks de Milwaukee
L’arche où on peut lire « Milwaukee » est ici de couleur crème et représenterait le pont Hoan qui traverse la rivière Milwaukee dans la métropole du Wisconsin, en plus de la forme du toit au Fiserv Forum. On reconnait sur cette pièce des traits et couleurs similaires à d’anciennes éditions City des Bucks, mais aucun détail ne se démarque pour en faire une des plus belles parutions de cette gamme.
MISE À JOUR
Timberwolves du Minnesota
En marchant dans les traces des Nets, l’organisation du Minnesota a préféré elle-même faire le dévoilement de sa dernière édition de tenues City, avant que quelqu’un d’autre ne le fasse à sa place. Le surnom d’État, soit « the land of 10 000 lakes », est ce qui a inspiré le motif aquatique du jersey.
Détails :
Quelqu’un d’autre ressent un vibe de « pub pour une compagnie d’eau embouteillée » en regardant ces images ?
Bonus – l’édition Classique de l’équipe pour 2024 :
MISE À JOUR
Pelicans de La Nouvelle-Orléans
Unique, comparativement à ses anciennes versions de City Editions, celle-ci semble vouloir rappeler l’histoire de la Louisiane avec sa police presque antique, voire vaudou, ainsi que l’utilisation d’un vert néon qui réfère possiblement aux marécages qui recouvrent une bonne portion de l’État. On laisse tomber la palette de couleurs « Mardi Gras » cette année.
MISE À JOUR
Selon quelques internautes, les lignes vertes néons de l’uniforme brillent dans le noir… À suivre.
Knicks de New York
« New York, New York ! A city so nice, they named it twice. »
Les deux « New York » superposés l’un par dessus l’autre, en blanc et en orange, sont une magnifique touche sur le produit des Knicks. Plusieurs d’entre vous sont déjà familiers avec le logo Nike « NYC » spécial qui différencie la tenue des Knicks de celle des 29 autres équipes. Or, aviez-vous remarqué que les panneaux noirs sur chaque côté du morceau représentaient le maillot porté à l’extérieur par l’équipe de 1997 à 2001 ?
MISE À JOUR
On peut maintenant confirmer qu’il s’agit bien d’un clin d’oeil aux Knicks des années 1990 et 2000.
Thunder d’Oklahoma City
L’ensemble City Edition du Thunder, lui, fait l’originale utilisation de nombreux détails de précédentes éditions de l’uniforme en 2023-2024. Ces derniers sont dissimulés dans le fond noir. Aucun bleu – la couleur primaire d’OKC – n’est employé, laissant plutôt les chaudes couleurs prendre les devants.
MISE À JOUR
Très similaire aux couleurs des Warriors des années 2000, cet uniforme sera porté avec des accessoires oranges pour quelques joueurs.
Magic d’Orlando
Le succès de l’édition City de l’an dernier du Magic a potentiellement propulsé sa prochaine, laquelle s’apparente beaucoup au maillot de 2022-2023. En guise de modification, on ne semble qu’avoir ajouté l’étoile en son centre, qui fait office de « A ». Les fines rayures verticales sont néanmoins toujours les bienvenues.
Bonus – l’édition Classique de l’équipe pour 2024 :
MISE À JOUR
On fait honneur à Orlando avec une référence à Disney et le Magic Kingdom.
76ers de Philadelphie
Pour une deuxième campagne consécutive, Philly met de l’avant le sobriquet de la Ville de l’amour fraternel. Chaque détail du design, y compris les flèches sur les côtes droites, tire son inspiration du marché historique de Reading Terminal. C’est d’ailleurs en ces lieux que la franchise avait fait le dévoilement de la camisole devant ses détenteurs de billets de saison le mois dernier.
MISE À JOUR
Suns de Phoenix
Plusieurs photos de l’édition City des Suns circulent sur la toile depuis le début du mois de septembre, comme détaillé dans cet article.
Honorant la culture mexicano-américaine et la « Vallée du Soleil », l’uniforme lit « El Valle » en espagnol sur la poitrine. Jusqu’ici, ses notes néons et ses couleurs percutantes ont l’air de plaire aux masses.
MISE À JOUR
Comme la plupart des équipes en Arizona, on fait honneur à la population latino-américaine avec un uniforme spécial.
Trail Blazers de Portland
La camisole des Blazers s’est levée comme l’une des plus belles surprises du lot. Le carotté rouge et noir est visible dans plusieurs aspects du maillot, même autour de la taille et sur les épaules; une touche appréciée dans ce design totalement « Rip City ».
MISE À JOUR
Un hommage à Jack Ramsay, ancien entraineur de la franchise, maintenant au Temple de la renommée, qui portait souvent du carotté dans les années 1970.
Kings de Sacramento
La mise à jour complète du style vestimentaire des Kings se poursuit avec une édition City à saveur throwback. Le style avec bandes verticales rend hommage aux Royals de Cincinnati qui portaient (sur la route) des uniformes presque identiques à ceux-ci, dans leur style et leurs couleurs, de 1967 à 1971. Sacramento célèbre le 100e anniversaire de la franchise ayant déménagé à trois reprises.
Précédemment :
MISE À JOUR
On rend hommage à un des uniformes les plus marquants de l’histoire de la franchise.
Spurs de San Antonio
Certains seront déçus de voir que San Antonio abandonne sa gamme de couleurs « Fiesta » (rose, turquoise, orangée) cette année pour au lieu emprunter une direction de style « Far West ». Autre inspiration pour le design : la HemisFair ’68, exposition internationale de 1968 ayant eu lieu à San Antonio qui fête cette année son 55e anniversaire.
MISE À JOUR
Raptors de Toronto
Vous souvenez-vous de la bourde de Dennis Schroder à la journée des médias des Raptors lorsque le nouveau venu a malencontreusement partagé dans sa story Instagram des photos secrètes de son uniforme City Edition ? Plusieurs n’étaient alors pas convaincus de la sortie, mais sont aujourd’hui rassurés en voyant ce rendu graphique de qualité de la pièce (très) dorée.
Ici, la couleur or est encore et toujours à l’honneur, mais domine cette fois le noir qui a été utilisé au fil des dernières années à Toronto. Comme c’était le cas l’an dernier, on emploie sur le devant du maillot une police de caractère identique à celle de l’ère We the North marquée de 2015 à 2020, question d’y faire un clin d’œil et de plaire aux partisans d’un peu plus longue date. On peut lire « Toronto » sur la déclinaison avant, comparativement au mot « Raptors ».
L’hommage aux éditions passées des Raps, jusqu’à l’ère Vince Carter et leurs tous débuts, est plus subtil, mais présent. La touche qui rappelle les années 1990 – plus spécifiquement de 1995 à 1999 – est celle des rayures en zigzag qui traversent les deux pièces de l’uniforme à la verticale. Dès l’inauguration de la concession au milieu des 90’s, cette particularité des maillots mauves et blancs des Raptors les rendaient uniques.
MISE À JOUR
Les 10 ans d’une association entre Drake, ambassadeur mondial, sa compagnie OVO et les Raptors sont célébrés ici.
Jazz de l’Utah
Les montagnes, le mauve : voilà qui rappelle les uniformes du Jazz entre 1995 et 2005. Or, l’édition City de cette imminente saison ne semble pas frapper les bonnes notes pour tous.
Les montagnes simplifiées sont devenues de simples bandes en zigzag qui font ensemble un dégradé de blanc à violet, derrière le mot « Utah » écrit de sorte à imiter les tenues old school du club.
MISE À JOUR
Wizards de Washington
La dernière et non la moindre, la City Edition des Wizards de Washington soulève beaucoup de questions. Non, on n’aurait pas voulu faire un jersey de style Donjons et Dragons ici, mais plutôt un produit qui honore les nombreuses statues de bronze qu’on retrouve à travers l’historique capitale américaine et le District de Columbia. Audacieux et somme toute étrange, le vibe Moyen-Âge est très fort et peut-être… intentionnel ?
MISE À JOUR
Un hommage aux premières pierres posées à Washington D.C., un maillot pour le moins historique chez les Wizards.